Tragédie de La Salle, L'après-midi même de la tragédie qui
a fait 27 morts et une cinquantaine de blessés, le premier
ministre Jean Lesage s’est rendu sur le lieu de l'accident
accompagné de Mme Claire Kirkland-Casgrain, ministre des
transports du Québec et député de Jacques-Cartier (La Salle
est dans son comté) et du procureur général de la provin-
ce, Me Claude Wagner (qui ne paraît pas sur cette photo).
. 27 morts, 15 étaient des enfants, une nouvelle mariée de
16 ans. |
La commission sur Je bilinguisme
et le biculturalisme reconnaît l’im-
portance des minorités françaises
au Canada.
On est ainsi amené à reconnaître l'importance réelle et
_symbolique des minorités françaises. :
— importance réelle, car, il s’agit de plus de 850,000 êtres
humains dont la langue maternelle est le français. Les
commissaires se sont parfois étonnés de la légèreté avec
laquelle quelques participants du Québec semblaient
considérer le sort de Ces hommes de langue française,
qu’on trouve dans chacune des provinces canadiennes, et
qui, en particulier, forment plus d’un tiers de la popula-
tion dans le Nouveau-Brunswick, et un groupe de 425,000
individus dans l'Ontario.
importance symbolique pour l'avenir du Canada. Car,
d’une part, les minorités françaises sont déjà l’un des
facteurs importants du bilinguisme à travers le pays; et
elles le deviendront bien davantage si on leur en fournit
les moyens. D’un autre côté, ces minorités ont toujours
été un lien entre le Québec et les autres provinces cana-
diennes. En ce sens, on peut dire que ces minorités occu-
pent une position clef au Canada, et qu’ainsi elles ont
représenté jusqu'ici pour le pays une force de cohésion.
Elles rattachaient les Canadiens. français du Québec au -
reste du Canada pour des motifs spécifiquement cana-
diens-français. En outre, les Québécois ont toujours eu
tendance à regarder la façon dont ces minorités étaient
traitées dans leurs provinces comme l’un des signes sen-
sibles du refus ou de l’acceptation, par les Canadiens de
langue anglaise, de la dualité canadienne. Si donc les
Québécois francophones allaient se désintéresser du
sort des minorités françaises, et si en particulier ils a-
doptaient cette attitude parce qu'à leur avis le Canada
de langue anglaise empêcherait celles-ci de vivre, alors,
les tendances séparatistes risqueraient d’être stimulées
d'autant.
| (Article 115, extrait du rapport préliminaire de la
Commission Royale d'Enquête sur le Bilinguisme et le
Biculturalisme, page 110 du texte français) |
Les maires de la Colombie
visiteront le Québec
Visite à Montréal, Québec
et dans les Laurentides
Le Québec remettra la politesse. Les
Environ 150 maires de différentes
municipalités de la Colombie-Britanni-
que, accompagnés de leur épouse, se-
nommé ambassadeur de
ront reçus en visite officielle au Québec
du 12 au 17 mai prochain. C'est ce
qu’a annoncé le maire Robert Cauchon,
de Salaberry-de-Valleyfield, à titre de
président du comité de réception, à
l'issue d'une rencontre dans la Vieille
Capitale avec le lieutenant-gouverneur
Paul Comtois, le maire Wilfrid Hamel
et quelques représentants du ministère
des Affaires municipales.
Le maire Cauchon avait préconisé
Van demier de tels échanges entre
dirigeants municipaux . de .différentes
provinces, alors qu'il était.le président
de YUnion des municipalités du Qué-
bec. Il avait d’ailleurs piloté une délé-
gation de cette province à Victoria, au
mois de novembre dernier.
visiteurs seront reçus à Québec, à Mont-
réal et dans les Laurentides.
Il est à prévoir que le maire R.-B.
Wilson de la ville de Victoria, sera
reçu à Valleyfield, où il a été fait
citoyen honoraire, lors d'une récente
réunion des membres du conseil muni-
cipal.
De plus amples détails concernant
cette visite seront communiqués bien-
tôt, et, en terminant, le maire Cauchon
- a fait remarquer au xeprésentant de
LA PRESSE, que la visite interpro-
vinciale de novembre dernier avait déjà
porté fruits, puisque actuellement on
enseigne le français à T’Université de
Victoria.
D ed ete en des en "9
$15,000 pour Rivard
Lucien Rivard joue à cache-cache depuis huit jours, au grand
dam d'Ottawa et de Washington, et de la police. Hier soir, le gou-
vernement fédéral offrait une récompense de $15,000 à quiconque
donnerait l'information qui eonduirait à son arrestation. Si on ne
trouve pas Rivard présentement, au moins a police découvre de
nouveaux tuyaux et complète ses filières sur la mafia. .
re È
VOLUME XXXVIT
Orga ne off
EDMONTON,
»
Î
| À 4
.
| | (AC.F.A. — F.C.F.C.)
ALBERTA
Pearson propose unr
New York, — Pour mettre en échec
et maîtriser les conflits locaux ‘dans le
Sud-Est asiatique, on a “besoin d’un
organisme international qui y surveille
les frontières nationales .et les. ferment
hermétiquement à toute infiltration de’
guérillas. C’est ce qu’à déclaré le pre-
mier ministre Pearson dans un discours
qu’il a prononcé à l'issue du diner an-
nuel de la “Société canadienne de
New York”, vendredi dernier.
Selon le premier ministre canadien
on aurait à la conférence de Genève
en 1954, dû prévoir la création d'un
tel organisme dont aujourd'hui le Laos,
le Vietnam et le Cambodge auraient
besoin pour mener leurs affaires sans
intrusion de puissances étrangères.
M. Pearson estime que la situation
actuelle est la mise à l'épreuve du con-
flit entre le principe généralement ad-
mis comme quoi on peut éviter la
guerre ouverte, et la croyance commu-
niste que les “guerres de libération
nationales” sont des exceptions qui
doivent être tolérées.
Dangereuse
illusion
Il estime qu'il faut éliminer “cette
dangereuse illusion”. “L'aide donnée
par delà les frontières à des révoltes
locales est une violation aussi grande
+
Le pape parle
des droits fondamentaux des nations
et des concepts fondamentaux du droit
international, que l'invasion par d'au-
tres moyens . . . Comme je vois les
choses, la lutte d’aujourd’hui en Asie
du Sud-Est est fondamentalement le
principe que l’aide'armée de lextérieur
à des “guerres de libération nationale”
constitue une agression et doit être mise
en échec”. à
Le premier ministre a précisé que
la “communauté internationale” devrait
prendre en mains la responsabilité “de
fermer hermétiquement les frontières
à toutes infiltrations de guérillas, et
massivement et effectivement — et jé
dis bien effectivement -— assurer le
contrôle et Fapplication stricte des
accords internationaux qui visent à
arrêter et maîtriser les hostilités locales.
Il a ajouté que si les accords de Genè-
ve de 1954 avaient prévu cela, les in-
filtrations auraient pu être contenues
à temps au Vietnam et au Laos.
Enfin, M. Pearson a déclaré que “si
du terrifiant risque actuel d'escalade,
on peut évoluer vers un tel règle-
ment pacifique, alors les Etats-Unis
pouront être dégagés de la tâche coû-
teuse et ingrate d’agir seuls contre l'a-
gression et le monde aura fait un pas
en avant vers l’organisation impartiale
st efficace de la paix internationale”.
des difficultés
qui sont liées au renouveau liturgique
Cité du Vatican. — Les difficultés de
l'application des nouvelles normes li-
turgiques et les moyens d'y faire face
ont fait l’objet d’un discours que le
Saint-Père a adressé aux prédicateurs
du carême des églises de Rome qu’il
a reçus à la chapelle Sixtine avec à
leur tête le cardinal Traglia, pro-vi-
caire de Rome.
Paul VI a souligné l'importance et
la gravité de la tâche qui attend les
pasteurs dans ce. domaine.
“Il s'agit, en: effet, a-til dit, de
changer tart::d'habitudes respectables
et “chères. Il vous faut déranger les fi:
dèles pieux et bons pour leur proposer
de nouvelles formes de prières qu'ils
ne parviendront pas à comprendre tout
de suite. Il faudra gagner à une ex-
pression personnelle et collective de
“prière tant de gens qui, à l'église, ne
prient pas ou qui ne prient pas comme
ils voudraient.
J1 faut savoir agir avec persuasion. Il
s'agit d’un grand événement qui met
en jeu de très hautes idées. Il faudra
en même temps une Connaissance
aprofondie du nouveau fait liturgique
et l'art de veiller aux détails dans tou-
. tes leurs exigences.” Le Saïint-Père a re-
levé à ce sujet que le chant constituait
Nouvel ambassadeur
de France
Paris. — M. François Leduc a été
France à
Ottawa où il succédera à M. Raymond
Bousquet, annonce-t-on dans les milieux
autorisés. NT
M. Leduc, qui est né en 1912, est
entré dans la carrière diplomatique en
1939. Après avoir servi au moment de
la libération à la direction des Affaires
économiques au Quai d'Orsay, M. Le-
due a été nommé directeur du cabi-
net du Résident général de France à
‘Tunis, fonctions qu’il a occupées de
1947 à 1950. Il a été ensuite conseiller
diplomatique au Secrétariat général
permanent de la Défense nationale en
1951-1952, puis chef de la mission cen-
trale d’assistance aux armées alliées de
1952 à 1955.
Par la suite il a occupé les fonctions
de ministre-conseiller successivement à
l'ambassadeur de France à Bonn, de
1955 à 1957, à Bruxelles en 1957, et
de nouveau à Bonn de 1958 à 1960.
Depuis 1960, M. Leduc était direc-
teur des Affaires administratives et
sociales au ministère des Affaires é-
trangères.
M. Leduc est officier de la légion
d'honneur.
— | “A travers les manifestations parfois irritantes qui marquent
le difficile passage de l‘adolescence : la soif d'indépendance, le
sur soi-même.
de la liberté, vous leur
désir de se distinguer, les changements d'humeur et de coporte-
tement, l’éducateur sait reconnaître, grâce à un amour qui est une
longue patience, le besoin impérieux qu'ont les jeunes d’affirmer
leur personnalité. Il devra en outre dans une atmosphère de con-
© fiance et de liberté, d'affection et de sécurité, Les aider à surmon-
ter les inévitable tentations d’agressivité, de violence et de repli
Avec une ferme indulgence, dans la générosité et
dans l'effort, vous leur ferez découvrir les richesses latentes de leur
personnalité, vous les soutiendrez dans le délicat apprentissage
permettrez, en un mot, de trouver la voie
vers eux-mêmes:et de réaliser leur propre vocation d'hommes et
fils de Dieu . . ”’ On agit plus par ce que l’on est et par ce que l'on
fait que par ce que l’on en dit et par ce que l’on enseigne.”
S. S. Paul VI
sans doute la partie la plus difficile à
mettre au point.
“Il faudra peut-être des années chez
nous pour atteindre au but, a poursui-
vi le Souverain Pontife, Mais il faut
commencer sans délai et persévérer a-
fin de parvenir à donner à l'assemblée
des fidèles sa voix grave, unanime, dou-
ce et sublime.” Après avoir souligné
que la parole était au nombre des cho-
ses qui exigent le. maximum de pré-
paration — “La parole divine, a-t-il
précisé, ést à prononcer et à écouter
avec une dignité. rénovée.” Le pape
a dit qu’il se rendait ‘compte qu'il était
difficile de fixer une ligne d'application
pratique “cela, a-t-il relevé; surtout en
un moment où l’on voit toutes les po-
sitions ébranlées par Finsinuation ou
par l'assaut d’une conception qui met
tout en question qui expose tout à Ja
critique et qui croit que l'on peut tout
juger et changer.”
“Cependant, a dit ensuite le Saint-
Père, il vous faudra être ouverts à
l'esprit de rénovation qui envahit le
monde et qui pénètre aussi dans les
normes ecclésiastiques, Sachez en même
tempsovous défendre du vertige des
innovations arbitraires, des suggestions
de la mode courante, d’idées non ap-
prouvées par l'Eglise et qui n’ont pas
subi l'épreuve de l’expérience.”
°
MERCREDI, LE 10 MARS 1965
emède pour
+
35 fermiers de la Saskatchewan
visitent le Québec pour s'informer:
ivance
iciel des Associations françaises de l'Alberta et de la Colombie
No. 18
le Vietnam
LU
que se passe-t-il au Québec?
L'expérience dialogue s'est poursui-
vie au coeur même du Vieux Mont-
réal, où une trentaine de fermiers de
Ja province de Saskatchewan ont en-
tendu MM. Claude Ryan et Gérard
Pelletier répondant à leurs questions
au sujet du Québec.
Que se passe-t-il au Québec? Pour-
quoi favorise-t-on l'intervention de
PEtat? Comment se définit Je nationa-
lisme québécois? Que faut-il faire pour
garder Québec dans la Confédération?
Le séparatismeP
Une tentative
d'explication
M. Pelletier, rédacteur en chef de
LA PRESSE et M. Ryan, directeur
du journal “Le Devoir”, ont tour à tour
répondu en substance à leurs interlo-
cuteurs ce qui suit:
— pendant 20 ans soit de 1939 à
1959, il y eut une prise de conscience
au Québec.
— l'accumulation de l'énergie sociale
engendrée par cette prise de conscience
a créé un climat favorable à l'inter-
vention de l'Etat;
— Pourquoi intervention de l'Etat?
Pour deux raisons: a) il y a un pro-
blème de débouchés pour les Canadiens
français; b) les Canadiens français ne
possèdent pas les moyens financiers
pour se lancer dans les grandes entre-
prises;
— l'intervention de l'Etat est plus
facile au Québec puisque les Québé-
cois ne sont pas les propriétaires chez
eux:
— il y à une conviction que toutes
les fonctions propres à un Etat moder-
ne doivent revenir aux provinces;
— Ja prise de conscience de ma gé-
nération (celle de M. Pelletier} a pous-
sé la génération suivante à s'interroger
sur les structures canadiennes;
— quand il y
Quotidien national
__ bilingue?
Ottawa — La création d'un quoti-
dien national bilingue a été proposée
par le Dr Jean-Marie Dionne, porte-
parole du Collège des médecins vété-
rinaires de la province de Québec de-
vant la Commission Laurendeau-Dun-
ton. Il s'agit d’un journal qui serait
rédigé par une équipe centralisée à
Ottawa et serait imprimé simultané-
ment dans les principaux centres du
pays.
Le Dr Dionne a dit qu’il ne voit pas
d’objection à ce que ce jourmal soit
subventionné par le gouvernement fé-
déral comme Fest actuellement Radio-
Canada.
+
Collège St-Jean
accumulation d’éner-"
La semaine dernière fut très mouvementée pour certains élèves
qui se présentaient comme candidats, afin de former l'exécutif de
notre nouvelle et plus brillante organisation, l'Association des Elè-
ves du Collège St-Jean ( A.E.C.S.J.) Les buts de cette organisation
sont de:
1) grouper tous les élèves du Collège St-Jean et de réaliser les
buts d’une société étudiante;
2) centraliser et de stimuler les différentes organisations
collégiales ;.
8) Représenter officiellement les membres de J'A.E.C.S.J. à
l’intérieur et à l'extérieur du Collège. (Extrait de la
constitution de l'A.E.C.S.J., article IT).
Aussi, cette organisation, compte-t-elle essayer de faire accep-
ter le Collège St-Jean dans une autre organisation, celle-ci natio-
nale, l'Union Canadienne des Etudiants (U.C.E.). Si nous parvenons
à cette fin, le Collège St-Jean sera le trait d’union entre les univer-
sités de langue française de l'Est et les représentants anglophones
de l'Ouest. Enfin, je crois que vous pouvez voir que ceci sera un
grand pas dans le développement et l'acceptation de notre Collège.
Mais, parlons de nos “élus”.
Comme président nous avons élu André Roy, élève de Rhéto-
rique, Mademoiselle Claudette Merkosky, secrétaire-trésorière, Ÿ von
Mahé, vice-président, et Emile Mandin représentant de VU.CE.
Les quatre mentionnés ci-dessus sauront certes remplir leur
tâche, car ils ont tous de l'expérience dans le domaine politique (?)
Notre nouveau président fut Ministre du Culte des Elèves des
Arts l’année dernière, président des Arts cette année et vice-prési-
dent de notre classe de Rhétorique cette année.
Claudette Merkowsky, ancienne élève des Soeurs l’Assomp-
tion et reine de deux bals cette année, fut l’heureuse gagnante d’un
concours de composition, elle sera donc tout à fait à son aise devant
une machine à écrire de secrétaire.
Emile Mandin, membre de l'exécutif de plusieurs organisations
collégiales ces dernières années, est président du Club Mundo du:
Collège St-Jean.
Yvon Mahé fut responsable diocésain de l’Aetion Catholique
pour le diocèse de St-Paul, et il se trouve cette année comme prési-
dent de l'Equipe Liturgique du Collège.
| De la part de tous les élèves et du personnel du Collège St-
Jean, je profite de cette occasion pour les féliciter et leur souhai-
ter bonne chance dans leur domaine respectif l’année prochaine.
“Hervé Collet, Rhétorique.
gie sociale, il y a toujours sur les bords
des extrémistes;
— Je nationalisme québécois n'est
fait de mécontentement
pas seulement négatif, pas uniquement
mais consiste en un profond sentiment
que l’on peut réaliser des choses plus
grandes par soi-même;
— Quoi faire? — Reviser le pacte
confédératif de fond en comble —
Assurer l'égalité de droits aux Cana-
diens français; veiller aux droits des
minorités françaises — Assurer une
pleine participation des Canadiens fran-
çais au gouvernement fédéral.
Un Québec séparé ne
durerait pas 30 ans
M. Pelletier a dit qu’il ne croit pas
qu'un Québec indépendant puisse du-
rer plus de 30 ans. “Le chemin le plus
sûr vers l'assimiliation dans le grand
tout anglophone nord-américain, c’est
l'isolement du Québec”. .
Il favorise d'autre part la décentrali-.
sation des pouvoirs, à cause de la di-
mension du pays et à cause de la diver-
sité culturelle qu’on y trouve.
Responsabilité sociale
vs initiative privée
M. Ryan a expliqué le rôle impor-
tant joué par les corps intermédiaires,
comme les syndicats et les coopérati-
ves, ainsi que par les journaux dans
le développement du sens de la res-
ponsabilité sociale au Québec.
Tout en reconnaissant que l’entre-
prise privée a un rôle à jouer en dé-
mocratie, il insiste sur l'importance,
que l’on attache au Québec fonction-
nel entre le secteur public et privé.
Pragmatique ou
idéologique
La révolution québécoise est-elle
pragmatique: ou idéologique? MM.
Pelletier et Ryan n’ont pas trouvé de
réponse à cette question. Ils notent
que leur génération est de tendance à
…- gauche...
M. Pelletier dit qu’il faut comprendre
que le capitalisme ne fait pas partie
de la famille canadienne-française. Il
n'y a pas de multimillionnaires parmi
les Canadiens français. Cela explique
l'appui de la population à la Société
générale de financement.
M. Ryan dit que cette révolution a
nettement des aspects idéologiques qui
sont: le nationalisme et la socialisa-
tion. Jamais il n’y eut de publica-
tion socialiste au Québec jusqu’à ces
dernières années. Maintenant on en
compte quatre.
Les fermiers de la Saskatchewan ont
passé deux jours en visite à Montréal
et dans les environs.
Pour la 3e fois en un mois,
le gouverneur général parle de
l'unité canadienne
Toronto. — Le gouvemeur général,
M. Georges-P. Vanier, a déclaré, jeudi
dernier à Toronto, que le Canada ne
pourra jamais réaliser sa destinée si
ne continue de progresser comme un
tout, non sectionné par provinces.
Le gouverneur général, qui adressait
la parole à l’occasion du 75e annver-
saire de linstitut militaire royale ca-
nadien, déclara combien il était mal-
heureux de voir que les frontières en-
tre les provinces semblaient parfois
avoir l'air plutôt de barrières que de
lieu de rendez-vous.
“Ouvrons, dit-il, les fenêtres et les
portes des provinces. Jetons les yeux
par-dessus les murs et voyons ce qui
se passe de l’autre côté. Connaissons-
nous Jes uns les autres; c'est ce qui
nous permettra de nous comprendre.”
Nul pays ne saurait envisager l'a-
venir avec plus de confiance que le
Canada.
Cet avenir dépend de nous, de la
collaboration de toutes les provinces à
l'ocuvre de l’enfantement de notre na-
tionalité.”
“Ti n’est pas trop
tard pour fraterniser”
Il propose l'échange de masses. De
provinces en provinces on se visiterait
de façon à accroître la compréhension
mutuelle préalablement à l’année du
centenaire de la confédération. Il n’est
pas trop tard,
Le général Vanier rappelle qu'il fut
. un temps ou l’homme aspirait tant à la
présence de la valeur humaine.
“Dans tous les domaines de Facti-
vité, persiste un besoin de cette sécu-
rité intérieure que seuls la loyauté, le
courage, la croyance et par-dessus tout,
le leadership, peuvent apporter.
“Quiconque comprend les traditions
et les idéaux militaires comprendra fa-
cilement de quelle importance sont
ces valeurs humaines, pärticulièrement
en la présente étape de l'achemine-
ment de notre pays dans l'histoire.”
L +
Le carême encore
d'actualité
Cité du Vatican — “Le carême est-il
encore d'actualité?” En posant cette
question, dans une allocution qu'il a
prononcée au cours d’une audience gé-
nérale hebdomadaire, le Pape a dit que
tout en ayant perdu certaines de ses
exigences, le carême n’en est pas moins
nécessaire.
“Il est nécessaire, a-t-il précisé, s’il
est vrai que la vie chrétienne a besoin
de recueillement, de silence, de médita-
tion, de conversion et de réformes con-
tinuelles, de prière, de pénitence, de
gymnastique ascétique, de sens mysti-
que et encore plus de réveil de la
conscience chrétienne, de miséricorde
et de grâce de Dieu. La vie religieuse
est une chose grave, sérieuse, difficile,
merveilleuse, indispensable, dont nous
ne pouvons nous passer et que l'on ne
gagne pas sans application, sans un
exercice méthodique, sans un effort
de rénovation intérieure, sans recours,
au moment décisif, au contact sacra-
mental avec l’action vivifiante de Dieu
le Père, par le Christ, dans le St-Esprit”
mm
L'aide arrive. Dès qu’on apprit la catastrophe qui fit é-
elaté une maison de rapport à La Salle, dons en argent, en
linge et en vivres se mirent à affluer. On n'a pas encore,
trouvé la cause de la conflagration, bien que les survivants
affirment que depuis quelque temps ‘ça sentait toujours
le gaz’ dans l’immeuble. - sn DS
Page 2
Lx
——
Le rapport Laurendeau - Bunton
vu par Vincent Prince de la PRESSE
La Confédération vit des heures d'extrême
péril. Au fait, elle ne saurait être sauvée que si
des mesures concrètes sont prises immédiate-
ment en vuc d’en arriver, dans un avenir rap-
proché, à une parfaite égalité d’association
pour les groupes français et anglais du pays.
En d’autres termes, le Canada sera vraiment
biculturel, c’est-à-dire qu’il le sera en droit et
en fait, d'un océan à l’autre, ou il disparaîtra.
Telle est, en somme, la conclusion drama-
tique à laquelle en vient la Commission Lauren-
deau-Dunton dans le rapport préliminaire que
le gouvernement a rendu publie. Les dix com-
missaires sont, là-dessus, unanimes.
Devant pareille unanimité, personne ne peut
plus se croiser les bras et sentir en même
temps sa conscience tranquille. A moins d’être
indifférent à l'avenir d’un pays qui est pourtant
le nôtre de l'Atlantique au Pacifique.
Les commissaires sont catégoriques à ce
propos. La crise que nous traversons est telle
que le temps ne saurait dissiper aucun des
malaises qui divisent le pays. Seule une action
concrète, seules des décisions radicales peuvent
empêcher la rupture de se produire.
C'est brutal, ça vous secoue comme une
douche d’eau froide, mais au moins on sait où
l'on va. On ne pourra plus prétexter ignorance.
La situation est extrêmement grave.
Comme tout diagnostic, celui de la Commis-
sion Laurendeau-Dunton est basé sur une cons-
tatation.
Les commissaires ont constaté que si les
Canadiens français avaient dans le passé ac-
cepté avec plus ou moins de bonne grâce leur
statut de minorité dans un pays à majorité an-
glophone, une nouvelle optique prévaut mainte-
nant chez eux: le Québec entend désormais se
comporter comme une majorité. Il veut que ses
citoyens et ceux de langue française des autres
provinces soient traités sur un pied d'égalité
absolue. Nous voilà devant le choc de deux
majorités: la majorité anglaise à l'échelle du
pays, la majorité française à l'échelle du Qué-
bec.
Le sentiment majoritaire des Québécois de
langue française est qu'ils ne peuvent consentir
à demeurer dans la Confédération qu’à condi-
tion d’être en mesure de se développer dans le
sens de leur eulture, qu’ils demeurent dans
Je disais, hier, en éditorial, que les Cana-
diens français étaient prêts à demeurer dans la
Confédération à condition qu‘on en arrive à
une parfaite égalité d'association pour les deux
principaux groupes ethniques du pays.
Ï1 faut bien s'entendre là-dessus. ça c’est
l'objectif à atteindre. Il restera ensuite deux
choses à préciser: à savoir ce que signifie exac-
tement dans la pratique pareil statut d'égalité
et, deuxièmement, quels laps de temps on est.
prèt à accorder aux autorités pour en arriver à
cet état de fait idéal.
Il est certain, par exemple, que l’expression
“égalité d'association” peut revêtir plus d’un
sens. On peut, en tout cas, lui faire dire des cho-
ses passablement différentes selon qu’on est du
groupe français ou du groupe anglais, et même
entre gens de même groupe ethnique.
Ï1 faudra donc s’entendre sur la portée de:
l'expression. À cet égard, il faudra savoir ce
que les Canadiens français, en général, récla-
ment et ce que les Canadiens anglais sont prêts
à consentir. Si l'écart entre les demandes du
groupe français, d’une part, et ce que le grou-
pe anglais, d'autre part, est prêt à consentir
est tel qu’il devient évident qu’il ne pourra ja-
mais être comblé, la conclusion sera simple: il
faudra laisser tomber la Fédération.
Mais pour connaître la pensée des deux
principaux groupes ethniques là-dessus, il faut
les intérroger. D’où à mon avis, la nécessité
pour la commission Laurendeau-Uunton de pro-
céder à ses audiences publiques.
Certains hommes politiques ont dit craindre
cet “affrontement” des deux communautés. Un
tel “affrontement”, selon ces derniers, serait
susceptible de diviser le pays.
Certes, il y a là le danger que les extrémis-
leur propre province ou qu’ils décident d'émi.
grer ailleurs au pays. Les Canadiens françait
veulent demeurer Canadiens mais à luniqui
condition que le fait de demeurer français n’en
fasse pas des citoyens de seconde zone.
Qu'est-ce à dire? La conclusion est claire: le
Québec rompra son association avec les autres
provinces, à moins que celles-ei ne consentent
à leurs minorités françaises les mêmes droits
et privilèges que lui, le Québec, accorde à sa
minorité de langue anglaise.
Si le Canada anglais veut éviter cette rupiu-
re, il sait maintenant dans quel sens agir.
La Commission, répétons-le, nous avertit
que le temps presse. Conséquente avec elle-
même, elle recommande donc, et pour un a-
venir le plus rapproché possible, que les deux
principaux protagonistes du “drame”, le Qué-
bec français et le Canada anglais, amorcent
des négotiations d'une vaste portée. Ces négo-
tiations devront être principalement la res-
ponsabilité des gouvernements.
Entre-temps, les commissaires entendrunt
ce que les Canadiens des diverses parties du
pays ont de concret à suggérer pour en arriver
à l'égalité d'association entre les deux prinei-
paux groupes ethniques. C’est la somme de ces
suggestions qui leur permettra d’en arriver
à des recommandations précises dans leur rap-
port final.
Evidemment, si la majorité des Canadiens
viennent établir devant la commission qu’ils ne
veulent pas de cette égalité d’association, les
commissaires ne pourront en arriver qu’à un
verdict: que la Confédération ne peut plus
vivre. Ce serait pénible, mais on saurait au
moins à quoi s’en tenir. Le travail de La com-
mission n’aurait quand même pas été vain.
Nous voulons croire, quant à nous, que la
situation n’est pas désespérée. A condition que
la voix des modérés des deux principaux grou-
pes ethniques ne soit pas étouffée sous la cla-
meur des extrémistes. Pour ce qui est du Cana-
da français, toutefois, il serait vain de se leur-
rer. La voix des modérés ne saurait continuer à
être écoutée que si la majorité anglophone ne
tarde pas à bouger. Car ce sont des engagre-
ments précis, de l’action qu’il faut. L'heure des
belles déclarations est révolue.
tes s'emparent du plancher, comme on dit en
termes vulgaires. Mais c’est un danger qu'il
faut absolument courir. Quand un médecin
veut guérir un malade, il faut bien qu'il le fas-
se parler de ses bobos. Ce n’est pas parce qu’on
fait le silence sur ces malaises qu’on est en bon-
ne santé. Et puis, les extrémistes ne devraient
pas être en majorité à se présenter devant la
commission royale. Cette dernière sera assez
intelligente pour établir une moyenne.
Encore une fois, ce n’est qu'après un tel af-
frontement qu’on saura -si l’écart entre ce
qu'exige un groupe et ce que l’autre est prêt
à concéder peut être “négocié” ou non.
Si des négotiations sont possibles, ce sera
alors le temps d’entreprendre la seconde étape
qui sera d’établir le calendrier des “rajuste-
ments”. Car il est certain qu'il faudra procéder
à des rajustements et probablement à des rajus-
temerits majeurs.
Je parle de calendrier des rajustements, car
il ne faut pas se faire d'illusions : tout ne pourra
être changé du jour au lendemaïn et dans tou-
tes les sections du pays en même ternps.
Du côté canadien-français, il faudra faire
preuve de réalisme et de sens pratique; du
côté canadien-anglais, d’un désir manifeste de
bouger. On devra éviter, de part et d'autre, de
recourir aux ultimatums. Il faudra faire vite,
mais sans jamais perdre la tête.
On peut en d’autres termes, demeurer in-
transigeant sur les objectifs à atteindre, tout
en se montrant compréhensif. La compréhen-
sion n’est pas synonyme de mollesse. Si les
Canadiens anglais veulent que nous soyons
compréhensifs, ils devront nous prouver, par
des actes, un minimum de bonne volonté.
premières réactions de la presse anglophone
Avec de notables exceptions, dont le Star et
la Gazette de Montréal et le Toronto Telegram,
la presse anglophone a réagi, devant le rapport
Dunton-Laurendeau, d’une manière qui nous
laisse songeur sur les perspectives de dénoue-
ment de la “erise canadienne.”
Trois articles publiés samedi, l’un dans le
Globe and Mail, l’autre dans le Toronto Star, le
troisième dans les journaux de la chaîne Sou-
tham, indiquent que le Canada anglais n’est pas
prêt, selon toute apparence, à avaler le diagnos-
tie que vient de lui servir la commission.
L’article le plus brutal est celui du Globe
and Mail. Il reproche à la commission d’avoir
coloré, de manière “injustifiée et nuisible”, une
“crise” qui n’est pas tellement différente, au-
jourd'hui, de celle qu’elle était il y a quelques
années. La terminologie “alarmiste” utilisée
par les auteurs du rapport fait grincer les
dents de l’éditorialiste torontois.
Cet article reflète une opinion très répan-
due dans les milieux anglophones extérieurs au
Québec. Ces milieux vivant loin de la “source”
de la crise, sont portés tout naturellement à
ervire que l'on exagère, au Québec, l'ampleur
du malaise. Ils veulent bien admettre que cer-
taines choses ne vont pas, que des ajustements
s'imposent, Ils ne sont pas disposés à aller plus
loin. Admettre l’existence d’une crise, ce se-
rait, pour eux, admettre la nécessité de change-
ments substantiels et de décisions radicales. N’é-
tant pas prêts à accepter les conclusions, ne
voulant pas se lier pour l'avenir, ils font ce
que font tous les conservateurs du monde: ils
refusent d'admettre la gravité du mal.
Nous devons résister à cette opinion qui
nous ramènerait vite au bon vieux “statu quo”.
Nous devons aussi comprendre qu’elle est très
répandue au Canada anglais. Il est bien rare
que les majorités établies soient les premières à
mesurer la gravité des situations qui résultent
de leur hégémonie.
(Le Devoir, Claude Ryan)
LA SURVIVANCE
Hebdomadaire publié tous les mercredis à
10010 - 109ème rue, Edmonton, Albe
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Journal indépendant liti t
entièrement consacré f S rites €
Directeur: R.P. Jean Patoine, o.m.
Rédacteur: R.P. Clément Tourignÿ, om.
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d’Alberta et de Colombie.
Autorisé comme envoie postal de la deuxième classe,
Ministère des Postes, Ottawa, avec paiement comptant.
MERCREDI, LE 10 MARS 1965
la cause religieuse et nationale.
Dieu nous parle:
. Si, pour respecter le sabbat, tu ne te
livres pas à tes occupations au jour qui
m'est consacré .(.….), si tu me rends cet
hommage de laisser là tes occupations et
tes bavardages, alors tu trouveras la joie
dans le Seigneur. (Is. 58, 13-14)
Tout est possible pour Dieu. (Me 10,
27)
(TEXTES CHOISIS PAR LA SOCIETE
CATHOLIQUE DE LA BIBLE.)
CS |
LA SURVIVANCE
Jean Lesage vu par la presse anglophone
The Montréal Star— Toronto Daily Star— The
Leader-Post, Regina — Citizen, Ottawa
The Montreal Star — Le premier mi-
nistre de la province n'avait pas plus
tôt révélé l'intention de faire une tour-
néc dans l’ouest à l’été que les fa-
briquants de ragots commencèrent à
débiter des prédictions sur sa prochai-
ne démission et son intention de re-
tourner à la politique fédérale. Ces
rumeurs font plus d'honneur à l’ima-
gination qu’au bon sens de ceux qui les
inventent. Bien sûr, tout peut arriver
en politique, et il est vrais que nous
n'avons aucune communication avec le
bureau de M. Lesage. Mais nous ju-
geons, pour ce que vaut notre opinion,
que M. Lesage ne veut pas, — nous
pensons même qu’il ne doit pas, —
quitter Québec.
Depuis son avènement en 1960, M.
Lesage dirige le mouvement le plus
passionnant, le plus formidable et le
plus réconfortant qui ait marqué la
politique canadienne depuis longtemps.
On appelle ce mouvement la révolution
tranquille. Il est loin d'être achevé.
Même il ne fait que commencer à
beaucoup d’égards. Si M. Lesage des-
cendait aujourd’hui de la passerelle, ses
partisans de Québec l'accuserait d'une
désertion difficile à pardonner, car c’est
à M. Lesage qu’incombe avant tout le
devoir d’équilibrer, d’orenter la grande
vague d'innovations de province,
sans toutefois en ralentir l'essor.
Les rumeurs se fondent vraisembla-
blement sur cette vérité évidente que
le gouvernement fédéral, le ministère
Pearson, a grand besoin d’un apport
d'hommes nouveaux et alertes de Qué-
bec, où le parti libéral reste beaucoup
trop la chose de la réaction et de l'iner-
tie, de toutes les influences mauvaises
que de nouveau Québec méprise et
déplore. Mais ce problème relève de
M. Pearson. il ne peut le résoudre en
persuadant M. Lesage de changer de
domaine. Ce qui l'animation de M.
Lesage ferait gagner à Ottawa serait
gravement contrebalancé par ce que
perdrait Québec. Il faut que M. Pear-
son trouve un autre remède à ses dif-
ficulté; espérons que ce sera sans trop
de retard.
Québec a encore le plus grand be-
soin de M. Lesage. Sous sa direction
les libéraux provinciaux ont remis de
l'ordre dans leur maison, mis la “veille
clique” à la porte, et entrepris un grand
programme de réformes. Mais il ne
faut pas oublier qu'il y a seulement
cinq ans les privilégiés, les nantis des
régimes Taschereau - Duplessois gar-
daïent encore leur emprise sur la pro-
vince. Leurs traditions persistent dans
certains milieux. Il n’est pas absurde de
supposer qu'ils puissent se rétablir, si
les circonstances s’y prêtent de nou-
veau.
Ce serait mauvais pour Québec, dé-
sastreux pour le Canada, car l'esprit
nouveau est aussi nécessaire. dans les
autres provinces que chez nous. Nous
nous tirerons des difficultés et des
mécontentements de l’heure, et nous
nous serons fortifiés dans l'épreuve.
Mais ce n’est pas le moment de fortifier
un édifice en affaiblissant l’autre; or,
tel sérait l'effet du départ de M. Le-
sâge. :
Toutefois la tournée de l’ouest est
nécessaire aussi. Ce qui manque sur-
tout au Canada, c’est la communica-
tion soutenue et persuasive. Cette la-
cuné est à se combler; les allées et ve-
nues de chéfs respectés, anglais et frän-
çais, importent au processus. Elles cons-
tituent le seul moyen de fortifier l’es-
prit d’entente. Plus il y aura de tour-
nées, de visites, le mieux sera.
# + L]
Toronto Daily Star — Un des évé-
nements les plus réconfortants de l’an-
née pour le Canada, c’est la nouvelle
que l'on songe à donner pour chef au
parti libéral fédéral le premier minis-
tre de Québec, M. Jean Lesage.
Cela vaut, quelle que soit l'opinion
que l'on ait du succès qu'aurait M.
Lesage à ce nouveau poste ou des
chances dont il bénéficierait à l'égard
des autres aspirants du parti. Ce qui
importe, c’est qu'un premier ministre
de Québec soit aujourd'hui considéré
comme chef possible d’un parti fédé-
ral.
Il y a six mois, cela eût été impossi-
ble. Québec était alors au beau milieu
de sa “révolution tranquille.” La pro-
vince semblait s'orenter vers la sépa-
ration d’avec le Canada ou du moins
vers une autonomie incompatible avec
la constitution actuelle de la Confédé-
ration. Le nationalisme tapageur des
Canadiens français, qui sous forme
extrême tournait à la violence, provo-
quait l’égal ressentiment des Canadiens
anglais.
Ce ressentiment se concentrait pour
une bonne part sur M. Lesage, chef en
titre de la révolution. De nombreux
Canadiens anglais le considéraient com-
me un homme dangereux, un ennemi
de l'uité nationale. Il y a quelques
mois, il était absolument exclu de la
direction du parti libéral fédéral.
Le changement de sa situation tra-
duit le changement qui s'est opéré
sans bruit dans les relations de Qué-
bec avec les autres provinces. L’amer-
tume réciproque, qui avait atteint son
paroxysme à l’époque de la visite ro-
yale, l'automne dernier, s'est graduel-
lement apaisée.
Les séparatistes et autres extrémistes
du Canada français semblent perdre
de l'influence. Le Canada anglais ma-
nifeste une compréhension croissante
des conditions qui ont provoqué la
révolution de Québec, et des réussites
considérables et positives de cette ré-
volution.
Un corollaire de la détente est que
M. Lesage a repris la place qui ui re-
venait de personnage dirigeant du par-
ti libéral, de candidat possible à la di-
rection du parti libéral fédéral, même
du gouvernement fédéral. C'est le re-
tour à une situation normale.
Beaucoup d'éléments ont contribué à
cette transformation de notre climat
politique, mais nous croyons qu'il faut
en attribuer une grande part du miéri-
te au premier ministre du Canada, à
M. Lester B. Pearson. Il était au feu
älors que les relations étaient au plus
bas. Il aurait pu conquérir une popula-
rité à bon marché auprès du Canada
anglais en se montrant intransigeant à
l'égard des revedications dé Québec,
ou il aurait pu s’abandonner aux ater-
moiements et aux échappatoires dans
l'espoir que surgit quelque facteur qui
lui aurait épargné la nécessité de pé-
nibles décisions.
Au lieu de recourir aux voies de la
facilité, il entama des négociations
sincères avec le gouvernement de Qué-
bec au sujet du nouveau régime que
réclamait ce dernier pour ses relations
avec le gouvernement fédéral. M. Pear-
son a réussi dans une large mesure.
La doctrine pearsonienne du “fédé-
ralisme coopératif” n’a pas encore eu
le temps de faire ses preuves; certains
des compromis auxquels il s’est arré-
té, — par exemple quant à la diminu-
tion de l’autorité économique du gou-
vernement fédéral, peuvent prêter à
critique. Mais il n’y a aucun doute que
. son “approche” des problèmes a beau-
coup contribué à apaiser la crainte et
l'amertume qui étaient si générales il
y a quelques mois.
+ # «
The Leadér-Post (Regina). — On se
réjouira du projet de M. Jean Lesage,
premier ministre du Québec, d’effectu-
er une tournée däns l'Ouest canadien
d'autant plus qu’il'a exprimé le désir de
rencontrer l’homme de la rue et de ne
pas limiter ses contacts uniquement
aux dirigeants et aux dignitaires.
Le premier ministre Lesage est re-
connu pour son talent de fin causeur a-
vec tous ceux qu’il rencontre et sa per-
sonnalité charmante fera beaucoup pour
cimenter l'amitié et la compréhension
EN VENTE CHEZ
11540 ave Jasper
Edmonton
488-1212
La Maffia du pensionnat
par Jean Miville-Deschênes
Un second livre prend place dans la collection “Les
quatre vents”, collection si intéressante pour les adolescents.
… La jeunesse connaît bien ce mot “maffia” qui sert à iden-
tifier ces sociétés secrètes étrangères, bien organisées, sur-
tout aux Etats-Unis, et prolifiques en projets meurtriers de
tous genres. Ne nous alarmons pas cependant. La maffia
dont nous entretient Jean Miville-Deschênes n’a rien de com-
mun avec le genre habituel. Il s’agit d’une société secrète
fondée par des collégiens pensionnaires qui trompent ainsi
A
leur ennui et leur chagrin d’être éloignés de leur famille
Ecrites sous forme de journal personnel par un petit
gars, Jacques, qui ne manque ni d’audace, ni d’intelligence
ces aventures amuseront certainement les jeunes lecteurs.
Is se rendront compte qu’une bonnè intention peut dégéné-
rer en multiples conséquences assez désastreuses si la ran-
cune, l’injustice et l’illogisme viennent brouiller le projet
initial. C’est à cette conclusion qu’en viendra Jacques pour
qui la maffia, au pensionnat, n’aura été qu’une crise pas-
sagère, assez enrichissante cependant pour faire fleurir des
amitiés fidèles.
.Un livre avec jaquette illustrée qui enrichit cette col-
lection jeune mais déjà connue par un premier titre allé-
chant, “Lettres de mon moulin” d’Alphonse Daudet,
$2.00
|
à un moment où ces deux qualités sont
extrêmement nécessaires.
La tournée du premier ministre qué-
bécois est un effort on ne peut plus
constructif qui augure bien pour J'uni-
té future du Canada . . : . |
Ainsi que M. Lesage lui-même l'a
maintes fois répété, le développement
du Québec n'est pas uniquement une
question d'intérêt local pas plus que
son effort pour réaliser une plus grande
propérité ne concerne que la popula-
tion de cette même province. Le Ca-
nada tout entier bénéficiera d'un Qué-
bec plus puissa\t, plus progressif et
plus prospère.
En acceptant d'entreprendre cette
tournée dans l'Ouest. M. Lesage à dû
faire un sacrifice. Il ne lui sera sans
doute pas facile de s'absenter pour VF
siter l'Ouest, tellement ses obligations
à Québec réclament tout son temps et
toutes ses énergies. En acceptant de
faire ce sacrifice, il a reconnu qu'il a
des obligations non seulement envers
sa province, mais envers S0n pays et
qu'en rencontrant la population de
l'Ouest, il apportera une importante
contribution au Canada tout entier.
- » -
Le Citizen, Ottawa — M. Lesage
fait honneur à sa réputation. C'est sa-
ge de sa part d'entreprendre une tour-
née de conférences dans les provinces
de l'Ouest.
I1 va sans dire que cette partie du
Canada lui est familière puisqu'il a dé-
tenu le portefeuilles des Affaires du
Nord pendant quatre ans lorsqu'il évo-
luait sur la scène fédérale. Cependant
depuis qu’il a quitté Ottawa pour l'a-
rène provinciale, il n'a effectué qu’une
seule visite à l’ouest de J'Ontario . . .
Le Québec a raison d'affirmer que sa
cause n'a pas été appréciée à sa juste
valeur par le reste du pays. Ses ambi-
tions ont parfois été mal préséntées
et il n’est que naturel que plus la dis-
tance est grande, plus le malentendu
est grand. Mais, il faut reconnaître que
le Canada français s'est principalement
préoccupé de ses propres problèmes
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Mercredi, le 10 mars 1965
négligeant parfois les réactions d’au-
trui . .
Une seule tournée ne réglera pas
tous les problèmes, mais c'est du moins
un pas dans la bonne direction. M. Le-
‘sage a tenu à -préciser qu’il veut pren-
dre contact avec la population et non
pas avec les hommes politiques et
c'est ainsi que cela doit être.
Si le Canada doit survivre, nous de-
vons tous tenir compte des désirs et
des besoins de ceux qui sont établis
dans diverses régions du Canada. M,
Lesage a créé une excellente impres-
sion quand il s’est rendu à Toronto el
voilà qu'il projette d'expliquer la ré.
volution tranquille aux provinces de
l'Ouest, également, Ses intentions doi-
vent être bien accueillies et il se pour-
ait qu'il découvre qu'il à également
quelque chose à apprendre tout aussi
bien qu’à expliquer.
+ +
Et savez-vous que l'EXPO 67 mar-
quera le 325e anniversaire de la fonde-
tion de Montréal, en 1642, par une
expédition venant de Paris Cet anni-
versaire sera marqué par l'érection
d’une tour de 325 mètres (1,066 pieds)
de haut. Cette tour constitue le pavil-
lon commun qui sera bâti par Montréai
et par Paris à l'EXPO 67.
* LA
Un médecin anglais prédit que la
prochaine vague de froid qui doit ba-
layer l'Angleterre pourrait bien cau-
ser la mort à 20,000 et même à 100,
000 personnes âgées
Depuis 1a semaine dernière, le Cana-
da a UNE église nationale portugai.
se: elle fut bénite par le cardinal Lé&
ger, à Montréal.
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Fr +
ne
Mercredi, le 10 mars 1965
— ROMAN DE J
7
Alexandre ne percevait aucun bruit.
11 s’étira. Il faisait jour et le soleil qu’il
n'avait pas vu depuis longtemps avait
réussi à percer la couches de nuages
qui s'accrochait à la montagne à lon-
gueur d'hiver.
Il était tard évidemment, mais c’était
dans ses habitudes de n’être point ma-
tinal, alors Hubert n’y aurait rien vu
d’anommal. Et d’ailleurs le brave hom-
me à cette heure devait encore discuter
du prix des oeufs ou d’un jambon au
village. Le jeune Valone s’habilla et
appela Philippe. Celui-ci parut très
vite, sans doute, attendait-il.
— Tu es monté?
— Non, pas encore. Christophe é-
tait fatigué, alors j'ai pensé qu’il valait
mieux le laisser tranquille … comme
vous, ajouta-t-il en riant.
Hubert était de méchante humeur.
Quand j'ai voulu pénétrer dans la cui-
sine il m'a remballé... alors je suis par-
ti à l'écurie m'occuper des chevaux,
puis au bûcher couper du bois.
En montant au grenier Alexandre
hésita à lui confier le secret dont ül a-
vait eu connaissance dans la nuit, Il
se retint pour deux raisons. Il avait une
entière confiance en Philippe, mais ce
secret n'était pas que le sien. Il n’en
disposait pas. Et puis, le simple fait
d’être au courant ne constituait-il pas
un danger pour chaque détenteur? Phi-
lippe était trop malin pour ne pas dé-
couvrir tôt ou tard à qui ils avaient af-
faire. Mais ce jour-là on y verrait
peut-être déjà plus clair.
Dans les greniers, grosse surprise:
Christophe ne se trouvait nulle part.
Alexandre et Philippe ne voulant se
rendre à l'évidence firent plusieurs fois
le tour de chaque recoin. Alexandre
poussa même le scrupule jusqu’à regar-
der sous les lits et ouvrir les vieilles
armoires. Il fallut bientôt reconnaître
que le garçon avait disparu.
— Ce n’est tout de même pas lui qui
est parti de son plein gré. A moins
qu'il ait eu peur que nous le dénonci-
ons!
— Non, non. C'est impossible, se
refusa de croire. Alexandre qui avait
d’autres raisons de l'affirmer que Phi-
lippe. Tu es éveillé depuis longtemps?
tu n’as rien vu? |
— J'étais occupé, mais je vois mal
comment il aurait fait pour ne pas
passer devant moi quand je travaillais
aux communs.
Alexandre eut une idée,
— Allons voir la neige. Elle garde
toutes les empreintes; nous saurons à
quoi nous en tenir.
— Vous avez raison. Tiens, voilà
Hubert qui rentre du village.
Par la‘lucame Philippe l’apercevait
traversant le parc sur son mulet.
— Ïl n'est pas impossible qu'il y soit
pour quelque chose. fai peut-être eu
tort de manquer de confiance à son
égard. Il va falloir l’interroger avec
prudence,
En quelques secondes ils se retrou-
vèrent au rez-de-chaussée. Ils ouvrirent
la porte de l'office et eurent à peine le
temps d’apercevoir Christophe occupé
à prendre son petit déjeuner que —
avant qu'il leur fût possible de le ques-
tionner — Hubert ouvrait la porte
Le passager de la nuit
.-P. BENOIT _
donnant directement sur le parc. Il y
eut une seconde dans le meilleur style
de tragicomédie, Alexandre voulut être
le premier à parler.
— Que fais-tu là, Christophe?
Hubert répondit pour lui.
——Cet enfant déjeune comme je lui
ai donné toutes indications pour le
faire. Monsieur l'avait laissé au gre-
nier dans un bien triste endroit où il
manquait de distractions.
Alexandre fut pris d’une crainte su-
bite. |
— Tu nas pas parlé de lui X per-
sonne au moins?
— Non. J'ai bien pensé que si Mon-
sieur l'avait mis à jeûner au grenier
comme les escargots c’est qu’il y avait
quelques raisons. Monsieur peut me
faire confiance,
La comparaison avec les escargots
avait détendu Christophe que cette
dispute à son sujet avait assombri.
Alexandre avait eu chaud mais il se
calmait. Is n'étaient toujours que deux
à détenir la plus lourde part du se-
cret. Il n’y avait pas que du mauvais
à ce qu'Hubert soit en partie informé.
Cela simplifierait bien des problèmes.
La seul difficulté vraiment, leur
semblait être celle de prévenir Olivier.
Un régiment bouge en permanence.
Les postes n’existaient pratiquement
plus, et cependant lui seul était à mé-
me de mener à bien la traversée de la
frontière comme l'affirmait Philippe.
Revenus au grenier — Alexandre réus-
sit à persuader Hubert qu'il s'agissait
d’une précaution utile et non d’une
simple fantaisie — ils en discutaient
tous les trois lorsque le vieux domes-
tique, hagard, vint troubler leur ré-
union,
— Monsieur Alexandre! Il y a trois
officiers qui viennent d'arriver! Ils de-
mandent à vous voir!
Hubert baissa le ton pour ajouter.
— J'ai entendu des soldats dans la
cour. Croyez-vous qu'ils cerment le
château? Qu'’allez-vous faire de Chris-
tophe? C'est peut-être pour lui.
Alexandre devait décider vite. Il de-
manda à Philippe de préparer un dé-
part pricipité, Si les officiers deman-
daient à visiter le château il s’arran-
gerait pour gagner du temps et pour
rompre le barrage de troupe autour
de Valône s'il existait vraiment...
Très digne il pénétra dans le salon.
Tout de suite il reconnut en l’un des
trois hommes l’enquêteur au nez sail-
Jant qui avait intrigué le village, et
cela ne contribua guère à le rassurer.
Pourtant il était impossible qu’ils soient
au courant de la présence de Christo-
phe au château. Hubert avait affirmé
n'avoir rien dit et on pouvait lui faire
confiance.
À l'arrivée d'Alexandre les trois of-
ficiers se levèrent. Il s'agissait de hus-
sards comme on pouvait le voir à leurs
dolmans bleus aux revers gris.
— Monsieur de Valone, notre com-
pagnie est au village, commença le
plus âgé qui n'avait pourtant pas la
trentaine et que Alexandre jugea un
Parisien pour la curieuse raison qu’il
avait des cheveux noirs et bouclés,
nous avons reçu notre billet de loge-
ment pour votre maison.
Alexandre se sentit soulagé d’un
L'impossible guerre de la jungle. En 1954,1
LA SURVIVANCE
RAT A ER,
4 France dut abandonner
l’Indochine
française qui fut divisée en quatre: Viet-nam-Nord, Vietnam-Sud, Laos et Cambod-
ge. Les Etats-Unis ont entrepris d’aiderles sud-vietnamiens à se protéger contre
les communistes du nord. Les Américainsy ont environ 25,000 hommes, et y dépen-
sent 1% million par jour. — Dans cettephoto, des sud-vietnamiens arrêtent un
homme enlisé dans un ruisseau: est-il a-vec eux ou contre eux? est-il du nord ou
du sud? est-il vietcong communiste? est-ilun communiste qui fait semblant de ra-
masser du riz? — Les Etats-Unis sontabsolument décidés à faire cesser cette
infiltration du nord vers le sud, et à gar-der le sud-est asiatique hors du régime
rouge.
a
grand poids maïs son étonnement sub-
sistait.
— Et que fait votre compagnie au
village?
— Monsieur de Valone nous sommes
en guerre. Vous me voyez surpris que
vous n’avez point été averti de notre
arrivée.
— C'est Ia première fois que nous
recevons ainsi des officiers. Nous som-
mes si isolés. Mais au nom de mon
frère Olivier qui combat dans vos
rangs auprès de Desaix, je veillerai à ce
que vous soyez le mieux possible à
Valone. Le château n’est pas très con-
fortable mais. c’est ce dont je dispose.
Vous avez des hommes?
— Ils sont juste venus conduire nos
bagages. Ils rejoindront leurs sections
sans tarder.
Alexandre appela Hubert et lui de-
manda de préparer les chambres de
l'aile ouest. La plus éloignée des gre-
niers. Celle où des rencontres impré-
vues risquaient le moins de se produire.
Malgré cette précaution la situation ne
se simplifiait pas. Elle devenait dange-
reuse; il suffisait d’un rien, d’une in-
discrétion ou d’un hasard pour en-
traîner une catastrophe.
Hubert accompagna deux des offi-
ciers jusqu'aux chambres tandis que le
troisième, l'enquêteur, qui n'avait pas
dit un mot, restait avec Alexandre.
— Vous avez là un bien beau châ-
teau, complimenta-t-il. Et surtout on
s'attendrait si peu à le voir surgir en
un endroit pareil. Quand on m'a expli-
qué où je devais loger j'ai été inquiet,
bien à tort je l'avoue. Mais j'étais ex-
cusable, perdu à une lieue des premi-
ères habitations! Voilà de quoi décon-
certer un citadin. :
— Nous sommes ici depuis fort long-
temps, vous savez.
— C'est ce que l'on m'a dit. Vos
ancêtres n'avaient point mauvais goût
car ces montagnes sont splendides,
lorsque je suis venu hier je les ai déjà
admirées.…
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Accoudé à la fenêtre, l'officier re-
gardait la vallée à la fois sous la neige.
et le soleil, Alexandre s'était demandé
s’il parlerait de sa précédente visite. À
présent il ne voyait plus où l’homme
voulait en venir car bien certainement
il avait un but. Devant le perron des
hussards déchargaient les sacs amenés
à dos de mulets. Sous la conduite d’Hu-
bert ils les déposaient dans le hall.
— Mais aujourd'hui, par ce temps
merveilleux, elles sont plus belles en-
core, affirma l'interlocuteur d’Alexan-
dre, d'un ton tel qu’il démentait l’in-
térêt manifesté par les paroles! Un si
beau châteaul.. Comme vous en avez
de la chancel Y a-t-il moyen de le visi-
ter?
C'était donc cela.
— Tout de suite!
Alexandre crut impossible que l'of-
ficier ne s’aperçoive pas de son désar-
roi. Pour essayer de le cacher il se
passa la main sur le front comme s'il
avait eu de la migraine.
— Pourquoi pas? Nous avons le
temps, n'est-ce pas.
Aussi précieux qu’un muscadin, l'of-
ficier avait des manières horripilantes,
mais ce qui importait pour Alexandre
de Valone était de gagner du temps.
—C'est qu'il y a encore pas mal de
désordre. Je n’ai qu'un domestique et
mon fidèle Hubert est surchargé... Nous
pourrions peut-être commencer par le
parc... |
—Le manque de rangement n'est
pas fait pour effrayer un soldat. C'est
fort peu de chose en comparaison d’un
champ de bataille... mais enfin, si vous
‘y tenez.
L’allusion aux champs de bataille
chez cet homme qui n'avait dû jamais
les fréquenter, avant sans doute passé
sa vie comme indication de basse po-
lice, était déplaisante; mais sans s’at-
tarder à cette impression pénible, A-
lexandre devait mettre à profit le court
répit qui lui était donné pour faire
quitter les lieux à Louis XVIL En
traversant le hall il aperçut Hubert af-
fairé au milieu des paquets courut à
lui comme pour donner des ordres en
tant que maître de maison.
— Hubert, demande à Philippe d’em-
mener Christophe immédiatememnt,
Dis-lui de se rendre à l'endroit qu’a-
vait préparé Olivier... Il est au courant
et comprendra. Veille à ce quil ne
reste aucune trace de leur passage. Tu
donneras un coup de balai partout,
II prononçca plus fort les derniers
mots car le policier s'étant rapproché
pouvait l’entendre, puis cérémonieuse-
ment il revêtit sa cape avant de par-
tir pour le tour du propriétaire. Il
fallait rester le plus longtemps possible
dans le parc. Alexandre entraîna donc
son visiteur vers les ruines de la tour
médiévale. Là, si l’autre ne se défen-
‘dait pas, il pourrait Jui sortir toutes les
histoires et légendes sur les seigneurs
et dames du lieu. Dieu sait s’il y en
avait eu depuis Othon le Bravel De
quoi endormir la méfiance de tout un
régiment de hussards.
Le policier, il déclara s'appeler Sé-
nart, écoutait attentivement. Alexandre
tout en cherchant à le neutraliser dans
les méandres de ses souvenirs, pensait
quant à lui qu'il faudrait pas mal de
siècles aux révolutionnaires pour ac-
quérir un passé semblable à celui qu'il
tirait de l'oubli. Là, sous cette voûte,
Sigismont avait mis à mort sa femme
parce qu’elle avait trahi le serment fait
par chaque roi chrétisn, de veiller sur
tout croisé passant par ses terres, en
égarant dans la montagne, où ils a-
vaient péri, trois chevaliers saxons.
Ici, une table avait été dressée pour
les noces de Lothaire, le géant blond,
avec la cadette de Savoie. Devant cet-
te porte était venu expirer Roland qui,
mortellement atteint en Barbarie, avait
juré de retoumer mourir. dans ses
montagnes et qu’on avait cru déjà mil-
le fois à l’'agonie à bord du vaisseau
qui lui faisait traverser la mer. De là
était parti, à quinze ans, Louis-Auguste
de Valone, pour les Amériques, ayant
participé à la première expédition de
Colomb et navigué jusqu'à l’âge de
quatre-vingts ans. Un village des An-
tilles portait encore son nom...
. Pour Alexandre le temps semblait
très long. Depuis qu'il discourait, Chris-
tophe et Philippe devaient avoir pris
leurs distances, et cependant il se for-
çait à conter sans interruption, bro-
dant sur des faits qu'il avait entendu
narrer maintes et maintes fois dans
son cnfance, Sénart d’abord intéressé
finit par se lasser. Au bout d’une demi-
heure il avança quelques réflexions sur
la fraîcheur du temps, sans cacher le
plaisir qu'il prendrait à retrouver la
douce chaleur dans laquelle dix che-
minées, alimentés en permanence, en-
tretenaient le château.
Alexandre rentra donc à regret, se
Jançant dans les exploits de Georges
Emmanuel son grand-pêre au cours de
la guerre chez les Hollandais, ce qui
semblait éveiller peu l'écho chez son
auditeur, Qu’importait la bravoure d’un
hobereau à ce prétorien républicain!
Soudain Alexandre fut frappé par des
empreintes de pas qui se dirigeaient
vers les bois en quittant le château
par des communs. Une seule personne
était partie comme la neige en témoi-
gnaïit, et cependant, à Ja profondeur
de ces traces Alexandre comprit, Pour
tromper d'éventuels poursuivants Phi-
lippe n'avait pas hésité à prendre Chris-
tophe sur ses épaules... au moins pour
le passage le plus dangereux.
Le jeune Valone ne regretta pas de
s'être exposé si longuement au froid
dans le parce, car sitôt revenu au chä-
‘eau, Sénart l’entraina dans une visite,
qui pour ne jamais se départir de la
plus parfait correction était néanmoins
une perquisition en règle. Ils visitèrent
tous sous des prétextes de curiosités ar-
chitecturales. De la cave aux greniers,
sans oublier l'office ni les remises. Que
soupçonnait donc l'officier? Que savait-
il Hubert avait tout remis en ordre
dans la pièce où Christophe avait sé-
journé, elle avait la même ration de
poussière que ses voisines, le même a;s-
pect d'abandon.
L'homme sembla enfin satisfait, Il
rejoignit ses deux camarades dont l’a-
ménagement était terminé et qui se
préparaient déjà à rejoindre leurs trou-
pes. Il s’affala sur un canapé. Alex-
andre en eut bien fait autant, car l’é-
motion l'avait brisé. ;
— Avez-vous eu le rapport des pa-
trouilles, demanda le policier à celui
qu'Alexandre avait qualifié de parisien.
— Non, je ne pense pas qu'il nous
sera transmis jusqu'ici n'ayant donné
aucun ordre à cet égard.
— L'ennemi est-il si proche, s’étonna
Alexandre.
Sénart le regarda en biais, l'ignoble
bonhomme réprimait un sourire,
— Peut-être plus que vous ne l'ima-
ginez, monsieur de Valone.
Il se leva, tendit ses mains aux flam-
mes du feu, et c'est bâillant à moitié
qu'il termina sa phrase,
— Mais vous n'avez rien à craindre
Ïl s’agit pour nous d’une guerre telle-
ment spéciale,
Alexandre songea qu'une chasse à
Jenfant correspondait à cette défini-
tion. |
(à suivre)
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Bonne fête!
M. Adrien Bérubé, Beaumont
Monsieur l'abbé Léonard Derome,
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Soeur Marie Paul-Edouard, fd.j., Ed-
monton
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. Alcide Bruneau, Jean-Côté
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Soeur Marie Ste-Lélia, f£d.i.,
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M. Edouard Tercier, Bonnyville
LLLLEES
Editions de l'Homme
Page ÿ
“Aujourd’hui, les jeunes”
abbé Gérard Marier
“Quand un adulte parle de la jeu-
nesse, celle des 15-25 ans, il provoque
un malaise, comme un célibataire qui
donne un cours de préparation au ma-
riage, ou comme un Chartreux, qui ne
parle pas, parle de l’art oratoire.”
Pourtant, c'est un tel “challenge”
qu'a accepté Gérard Marier, professeur
de philosophie et aumônier scout. Dans
son dernier ouvrage qui vient de sor-
tir des presses des Editions de l’'Hom-
me qui porte le titre de “Aujourd'hui
les Jeunes”, l'auteur tâche de compren-
dre non pas pour prendre, pour domi-
ner, tel le policier, ni non plus pour s'é-
prendre, tel le poète. Avec le réalisme
d’un homme consacré à l'éducation, il
fait ses réflexions sur les jeunes et la
jeunesse: ce sont les deux parties du
volume,
LES JEUNES, pourquoi sont-ils in-
compris et pourquoi sont-ils mélés? De
quel pessimisme se réclament-ils? Com-
ment comprendre leur solitude? Géné-
reux, pourquoi faire?
Quant à la JEUNESSE, c'est un au-
tre problème. Des 15-25 ans, il y en
a toujours eu. Mais la jeunesse, une
classe sociale, un milieu de vie bien
particulier, avec un but original, diffé-
rent de celui des adultes, c’est un phé-
nomène nouveaul Jadis, c’est directe-
ment que l’on passait du statut d’en-
fance à celui d'homme. Maintenant, ce
n'est plus la même chose. Pourquoi?
Quelle est l’avocation de la jeunesse?
Certainement pas celle de partager
les responsabilités des adultes: c'est dé-
passé! La jeunesse est tentée par l'imi-
tation et le non-conformisme. “A 70
ans, la loi est une protection; à 50 ans,
un protocole; à 30 ans, un problème;
à 20 ans, une provocation.”
“Si la jeunesse a mauvaise haleine,
est-ce parce que les parents ont mangé
trop d'oignons?” À qui la faute?
La jeunesse actuelle est la première.
Va-t-elle disparaître sans donner nais-
sance à une autre? Il semble que oui.
Telles les premières générations de
vivants qui sont mortes faute d’adap-
tations rapides, elle n’est pas actuelle
ment viable, à moins qu’elle ne trouve
un climat meilleur ou un système, un
style concret, différent. Mais lequel?
À ces questions, “AUJOURD'HUL
LES JEUNES” apportent à défaut de
réponses définitives, le goût de la re-
cherche. Sans paternalisme comme sans
flagorneries, Gérard Marier, avec sin-
cérité et sympathie, fait ses réflexions
sur ce qu’il voit.
“Aujord'hui, les jeunes” est en vente
partout à $1.00 ou à l'Agence de Dis-
tribution Populaire — 1130 est, Lagau-
chetière, Montréal.
Ÿ nn @
Jamais trop tard !
C'était à voir cette joie resplendis-
sante du jeune homme de 24 ans qui est
venu passer deux jours de réflexion
dans notre maison, la semaine dernière.
Depuis longtemps, il se demandait,
comme tant d’autres, comment il pour-
rait réaliser un idéal qu'il caressait de-
puis l'enfance: la prêtrise. Enfin la
lumière s’est faite! le voilà joyeusement
engagé vers cette beïlle vocation de ser-
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Une singulière
et
inquiétante histoire:
le Protestantisme
en
Amérique latine
par Daniel - Rops
de l'Académie française
(suite de la semaine dernière)
La situation se présente au Brésil
assez différemment. C'est là, de tout
le continent, que le protestantisme a
grandi le plus vite et qu’il compte les
plus grandes masses. Au début du
XIXe siècle, il n'y avait pas un seul
réformé dans le vaste empire que te-
paient les Portugais: des implantations
sporadiques faites au XVIe, puis au
XVIIe siècle par des Français et des
Hollandais, il ne restait rien. La pre-
mière colonisation protestante fut, vers
1824, celle d'Allemands luthériens, ins-
tallés dans le sud: elle n'eut aucun ra-
yonnement. Et d’ailleurs, les Eglises
locales furent longtemps troublées par
le conflit entre prédicants spontané-
ment jaillis de leur peuple et pasteurs
envoyés plus tard d'Europe; Elles cons-
tituent aujourd’hui l'Eglise luthérienne
du Brésil, qui vit assez à l’écart.
Cependant, le protestantisme germa,
en divers points, quasi spontanément,
dans les lointaines fazendas où les
prêtres catholiques ne venaient pas
souvent et où, cependant, une piété
authentique pouvait survivre: autour
d'un père de famille — voire d’un es-
clave noir — un cercle se constituait:
cette piété purement laïque perdait as-
sez vite le contact avec l'Eglise. Une
autre circonstance favorable fut créée
par l’action de l'étrange abbé Feijo, à
qui, en 1871, l’empereur Pedro Ier con-
fia la régence quand il dut aller ré-
gner à Lisbonne, et qui, libéral-jansé-
niste, “crypto-protestant”, dixrait-on,
parla de réformer l'Eglise catholique
brésilienne en s'inspirant des idées des
premiers réformateurs, d'appeler les
Frères moraves pour évangéliser les
Indiens, et en tout cas laissa une mis-
sion méthodiste américaine s'installer.
Le conflit Jarvé qui opposa l’empereur
Pedro II à la hiérarchie catholique, ce-
lui, ensuite, à répétition, qui contnua
sous la république, furent fort favora-
bles à l'implantation protestante; quel-
ques oppositions sporadiques et tem-
poraires n’arréteraient pas le dévelop-
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ricains arrivèrent, presbytériens notam-
ment, pratiquant une évangélisation
systématique, “stratégique”, disaient-ils,
appuyée sur le dollar, qui connut quel-
ques succès, L'entrée en scène d'un
homme extraordinaire, un ancien pré-
tre catholique passé au protestantisme,
mais qui garda son nom de religieux
catholique de Joseph-Manuel de la
Conception, orienta l’évangélisation
vers le petit peuple: seul, menant une
entreprise immense d’apostolat dans Jes
régions les plus abandonnées, ensei-
gnant un christianisme purement évan-
gélique, tout simple, adapté aux hum-
bles, José Manoel devait laisser, en
mourant épuisé de fatigue, le souvenir
d’une générosité sans bornes, mais
aussi toute une chaîne de communau-
tés catholiques apostates.
À partir des années 1870 et suivan-
tes, le protestantisme brésilien aug-
menta, régulièrement et vite, en pré-
sentant des caractères assez compliqués.
D'une part, profitant de la liberté qui
leur était reconnue, un grand nombre
de sociétés missionnaires envoyèrent
leurs hommes au Brésil, méthodistes,
presbytériens, moraves, baptistes, épis-
copaliens: l’échantillonnage fut bien-
tôt complet. Mais le morcellement se
trouve encore accentué par les baggar-
res théologiques qui se multiplièrent.
Ainsi, Miguel Vieira Ferreira, en diffi-
culté avec son Eglise, fonda-til une
“Eglise évangélique brésilienne”, de
tendances passablement illuministes. La
tutelle que les missionnaires américains
exerçaient provoqua des réactions par-
fois très vives, notamment celle que
mena le pasteur Eduardo Carlos Pe-
reira et qui aboutit à créer l“Eglise
presbytérienne indépendante”. Chez
les baptistes et les méthodistes, l'instal-
lation d’Américains sudistes exilés a-
près la guerre de Sécession aboutit à
des résultats analogues. Enfin, les sec-
tes entrèrent en jeu et, rapidement,
prirent de l'influence, aussi bien les
groupements issus des Eglises protes-
tantes anciennes, comme les Frères de
Plymouth ou Darbystes que les jeunes
mouvements illuministes, pentecostistes,
EMY
Félicitations à celles qui ont pré-
paré la participation de nos enfants au
Festival de la Chanson française, ain-
si qu'aux jeunes qui y ont pris part et
nous ont fait honneur, à ceux qui ont
acheté des billets pour financer le pro-
jet. Ceux qui y ont assisté ont certaine-
ment été fiers de nos étudiants et re-
connaissants aux professeurs qui les ont
préparés et accompagnés musicalement.
Le 13 mars, vente de pâtisseries va-
riées au profit du comité des sports.
Comme nous avons de bonnes cuisini-
ères, il y aura variété de gâteaux,
tartes, galettes, beignets, etc.
M. ct Mme Edmond Sabourin sont
en promenade à Sudbury, Ont, chez
le frère de monsieur.
Mme Aimé Fortier a passé quelques
jours chez ses enfants.
M. et Mme Lucien St-Arnaud d’Ed-
monton en visite chez M. et Mme Al-
breda Fortier, Mme Bernadette St-
Amaud, chez M. et Mme Paul St-
Amaud, Mme Jos Dusseault et Pau-
lette chez M. et Mme Wilfrid Séguin et
Vital Lachance, Mlles Lucienne et Ma-
deleine Landry chez leurs parents,
Mme Thérèse Préfontaine et Régina
Pelletier chez Mme Arthur Provençal.
Mme Aurélie Fagnan est maintenant
chez elle et sur le chemin de la gué-
rison, M. Roger Laplante est chez lui
avec une jambe dans le plâtre,
hockey
2 mars, nos Juvéniles battus par
Dapp, 6-5:
3, nos Pee-Wees battent Morinville,
5-l; .
6, nos Bantams battent l'équipe des
C. de C., d'Edmonton, 10-7;
6, nos Pee-Wees battent Morinville,
7-3. ù
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adventistes. La complication du pro-
testantisme brésilien en est venue à ne
céder que de peu à celle de l’améri-
cain. ;
Cela n’a d’ailleurs pas ralenti sa mar-
che en avant: en 1922, l’ensemble des
dénominations comptait 300,000 adep-
tes inscrits; en 1940, plus d’un million;
en 1958 un million et demi, ce qui
correspond certainement à plus de qua-
tre millions de sympathisants, Mais, en
fait, on peut dire qu'il y a aujourd’hui
au Brésil deux types de protestantisme
bien étanches. D'une part, celui de
bourgeois établis, d’intellectuels sépa-
rés de l'Eglise catholique qui figurent
aux registres des Eglises épiscopales
congrégationnelles, presbytériennes et
méthodistes; d'autre part, celui des
baptistes, des pentecostistes, des ad-
ventistes, qui progresse parmi les po-
pulations souffrantes d’Amazonie, du
Minas, du bord du Matto-Grosso et es-
saie de pénétrer dans les bidonvilles des
grandes agglomérations. Deux mille
pasteurs formés dans douze facultés de .
théologie ne sont pas de trop pour pour-
suivre cette tâche.
Le protestantisme donne donc l'im-
pression d’être lancé à la conquête de
l'Amérique latine tout entière. Il y a
plus d’aspirants pasteurs que de can-
didats au sacerdoce: le nombre des
“centres culturels” protestant est en
passe de surclasser celui des églises
paroissiales. Ces progrès continueront-
ils? À divers signes, certains observa-
teurs ont pu les considérer comme frei-
nés durant les toutes dernières années.
L’antipathie croissante que les Amé-
ricains du ord suscitent dans toute l’A-
mérique latine commence à gêner les
missions protestantesy que l'opinion
tient pour liées à eux, ce qui ne veut
pas dire que le catholicisme tire né-
cessairement le bénéfice de cette réac-
tion et que le véritable gagnant ne sera
pas demain Fidel Castro et un marxis-
me plus ou moins nationaliste. Mais
lincontestable effort accompli depuis
une vingtaine d'années par l'Eglise ca-
tholique et qui ne cesse d'augmenter
l'héroïque dévouement de prêtres, d’é-
vêques, dans les bidonvilles de Rio de
Janeiro, les forêts amazoniennes, les
zeons les plus deshéritées du nord-est,
portent leurs fruits: il a été constaté
souvent qu’une petite communauté
baptiste ou penticostiste revient pres-
que immédiatement au catholiscisme si
un prêtre lui rend visite et sait lui par-
ler. Une Eglise catholique rénovée, de-
venue visiblement l'Eglise des pau-
vres, telle que la hièrarchie sud-amé-
ricaine l’a plusieurs fois réclamée, qu’el-
le commence à réaliser opposerait aux
progrès du protestantisme un barrage
plus solide que les réquisitoires plus ou
moins calomnieux d'hier.
(Ecclésia, No. 190)
+ +
Feu Rosario Provost
Rosario Joseph Provost fut rappelé au-
près du Père le 28 février. Après 77
ans de vie exemplaire, il rejoint sa
soeur défunte, Soeur Marie-Eusèbe de
Milan, et laisse sa femme, Ernestine;
deux frères, Anthime et René; six
soeurs: Mme Wifrid Martin, les Révé-
rendes Soeurs Marie de la Réparation,
Joseph-Auguste, St-Jean de la Croix,
Ste-Catherine de Sienne; six enfants:
Mme Paul Chauvet, Mme Lucien Trem-
blay, Mme Léonard Merkowsky, Mme
Roger Letourneau, Lucien et Gabriel;
puis, 25 petits-enfants.
Né le 4 septembre à Cherington, Qué
M. Provost fonda son foyer à West-
lock en 1908, où il demeura depuis.
Les prières furent récitées en l'égli-
se St-Joachim le 2 mars, et les funérail-
les le lendemain matin dans la même
église. Nous garderons toujours un bon
souvenir de ce vaillant patriote et nous
cspérons pouvoir le rejoindre au paradis
+ +
Don du pape
Nations Unies. — Le Saint Siège a
fait parvenir mardi une contribution
de $1,000 au fonds de secours à l’en-
fance des Nations unies, avec la béné-
diction et les félicitations du pape.
C’est la treizième fois, en 13 ans, que
le St-Siège fait une contribution.
+ +
30% et 7%
Les Canadiens français forment 30%
de la population et pourtant leurs u-
niversités ne reçoivent qu'un million
de dollars (du Conseil national des
recherches) soit, proportionnellement
7% des sommes qu’obtiennent les ins-
titutions de langue anglaise,
agé A SURVIVANCE | Masrdibiomerg
La lecture et les jeunes
Pour aider
Beaucoup de parents se demandent
où s’en va notre jeune génération, puis-
qu’elle est tellement différente de ce
que fut leur propre jeunesse. Les jeu-
nes sont en pleine confusion devant le
monde adulte qu'ils ne comprennent
pas, et les adultes se demandent quoi
faire pour aider les jeunes à s’équilibrer.
Voici un pas concret vers la solution
de ces problèmes: c'est la construction
d'une maison de retraites pour les
jeunes, tout à côté de la présente mai-
son Etoile du Nord, à St-Albert —
berceau de l'Eglise catholique en Al-
berta.
La ligue des anciens retraitants s'est
penchée sur les besoins des jeunes, elle
a sous-pèsé la situation, et a décidé
d'aller de l'avant: il faut construire une
maison de retraites pour nos jeunes.
‘Construisons-la, payons-la, et les jeu-
nes la feront vivre.
L'objectif est de $75,000, pour une
maison de 30 chambres.
Le comité de la souscription est diri-
gé par Bill W. Diachuk, son épouse
Ollie, Rocky et Jean Forest, Ray et
Betty Thomas, Marg Stumberg et Cliff
Gallant.
MORINVILLE
Le 15 février, le P. Léopold Des-
gagné, CSsR. et le P. Daniel Lavoie,
C.Ss.R. se rendaient à Saint Albert, pour
répondre à une invitation des Che-
valiers de Colomb à un souper de cir-
constance.
Le 16, réunion des Dames de Sainte
Anne et de l'Exécutif de la C.W.L. au
presbytère.
Le 20, les éducateurs étaient convo-
qués à St-Paul où l'abbé Clément Fal-
ly, de icolet, leur donna des confé-
rences sur le renouveau liturgique.
Le 22, les RR. PP. Desgagné, Lavoie
ct Bourret vont s’adjoindre à presque
tous les prêtres du diocèse, à Saint-Paul,
pour entendre l'abbé Fanly discourir
sur le même thême. On se renseigna
abondamment sur tous les changements
à apporter dans la célébration de la
messe, à partir du 7 mars prochain. On
exerça les nouveaux chants, puis on
assita, à la chapelle du séminaire, à
une grand'messe face au peuple, chan-
tée selon les rites nouveaux, Monsieur
l'abbé Falvy donna l'homélie; les sé-
minaristes altèrmèrent avec les prêtres
présents pour les chants en langue
vivante. L’initiation fut complète.
Le soir, il y avait, au séminaire, ré-
union du conseil diocésain de liturgie.
Le 24, les prêtres du doyenné se
rencontraient à Morinville, en vue d'é-
tudier en commun la mise à exécution
des décisions de l’Episcopat canadien
relatives à la liturgie renovée. De nou-
veau, l'abbé Farly fut l'âme de cette
réunion, cependant que, de son côté,
l'abbé Ricard présidait celle des pré-
tres ne parlant pas le français. Au cours
de ces deux sessions, on aborda l'étude
de la nouvelle liturgie sacramentaire.
Le soir, le RP. Lavoie conduisait
l'abbé Farly à Legal où les laïcs purent
bénéficiers de ses leçons. Le 95, il
partait pour Falher, ou l’on réclamait
ses services de liturgiste très en vogue.
Le 27, festival des sports à Morin-
ville. Garçons et filles rivalisèrent de
prouesses sur la glace. La mauvaise
température n'empêcha pas le public de
se transporter à l'aréna pour y admirer
nos futures vedettes du patin.
Le 28, grand événement pour les
élèves de nos écoles françaises: c’est le
festival de la Chanson française, La
nombreuse assistance, très encoura-
geante pour les participants, sait à quoi
s'en tenir sur le beau succès d’un con-
cert dont il y a lieu d’être fier. Le
groupe de Morinville fut des plus vo-
yants et des mieux vus, croyons-nous.
Par leurs costumes très distinctifs, leur
excellente tenue et la belle exécution
de leur chant, dirigé par un maître tel
que M. Georges Lavallée, nos écoliers
et écolieres purent soutenir avanta-
geusement la comparaison avec ceux
d'autres chorales qui paraissaient pour-
tant avoir conquis le plus de suffrages.
Quels que soient leurs mérites respec-
tifs, honneur à tous ces jeunes qui ont
assuré à la Chanson française un ma-
gnifique triomphe; reconnaissance à
tous ceux et celles qui se sont dévou-
és pour le si bien préparer!
Le soir, au centre paroissial, les
dames de la C.W.L. accueillaient les
invités à une partie:de cartes organisée
sous leur patronage.
nos jeunes
William B. Diachuk: dirige la campa-
gne de souscription pour construire une
maison de retraites pour les jeunes.
On croit que c’est la première fois
que des laics se lancent d’eux-mêmes
dans pareille entrentise, M. Diachuk
est confiant que la campagne de sous-
cription va aller bon train, elle est dé-
jà en marche dans plusieurs secteurs
de l’archidiocèse.
Centrafrique
Est-il vrai, comme certains le pré-
tendent, que les étudiants lisent moins
qu’autrefois ou qu’ils lisent n'importe
quoi? — Non, dit M. Jean-Marie Beau-
chemin.
sa ‘7: »» ,
“La télévision pousse à lire”, soutient
M. Jean-Marie Beauchemin, secrétaire
de la Fédération des Collèges classi-
ques. Auteur d'un excellent article sur
la lecture chez les jeunes d’aujourd’hui,
que publie la livraison de février de
“La Revue Imperial Où”, M. Beauche-
min est d'avis que l'étudiant est plus a-
vide des livres qu’autrefois et que le
choix en est infiniment plus abondant.
C'est ainsi que “létudiant demande
de plus en plus de livres de vulgarisa-
tion scientifique, des récits historiques,
et semble délaisser le livre d'aventure
et de fiction. Le phénomène se produit
non seulement au niveau secondaire,
mais aussi dans les dernières classes du
primaire”, écrit-il.
L'apport de la télévision et de la
radio, “en stimulant le jeune à complé-
ter ses connaissances”, a aussi contribué
à la multiplication des bibliothèques et
leur fréquentation. “Il n’est pas rare
de rencontrer des jeunes de niveau col-
Un baptisé peu banal
(Récit d’un missionnaire)
Le Père Henri, de la Mission de
Kouango, passant un jour dans un vil-
lage, aperçut un malade étendu sur
une chaise-longue. Il s’arrêta et cons-
tata que ce malade était à la derni-
ère extrémité. Il l’instruisit rapidement
des vérités les plus importantes de la
religion et lui donna le baptême. A
peine cet homme eut-il reçu ce sacre-
ment qu’il commença à aller mieux. Il
ne mourut pas comme prévu et fut ra-
pidement guéri. Sa guérison, il l’attri-
bua au baptême que le Père lui avait
donné. Plein de zèle pour le service de
Dieu, il se donna pour mission de sup-
primer les fétiches et tout ce qui sert
au culte des esprits et du démon. Il
changea de nom et se fit appeler
“Ngoutidé” mot qui signifie: eau froide
IL faut vous dire que ces fétiches
en qui les Africains reconnaissent le
signe de la présence ou du moins de
la puissance du démon sont non seule-
ment un objet de culte mais aussi et
surtout un objet de crainte. Dans la
langue du pays on les appelle du nom
de “Yoro”. Personne n'oserait y tou-
cher indûment, encore moins les pro-
faner. Chacun est persuadé que tout
sacrilège à leur égard serait suivi de
mort rapide, punition exemplaire et
vengeance ‘de l'esprit offensé. C'était
bien vrai autrefois parce que les fé-
ticheurs n’hésitaient pas à empoisonner
ceux qui fasaient du tort au culte de
ces esprits.
Quand les Africains virent Ngoutidé
démolir les installations fétichistes,
prendre les fétiches avec mépris et les
jeter au feu, ils furent effrayés de son
audace. Ils s’attendaient à le voir mou-
rir subitement en punition de sa hardi-
esse. Il n’en fut rien. Et Ngoutidé con-
tinua de démolir les lieux de culte pa-
ïens.
C'est alors qu’on commença à pen-
ser que ce Ngoutidé avait dû recevoir
de Dieu un pouvoir extraordinaire,
nous dirions un charisme, On le con-
sidéra comme une sorte d’envoyé de
Dieu. On lui attribua des miracles et
des guérisons extraordinaires,
Maintenant on le considère comme
un nouveau prophète. Tout ce qu’il dit
est accepté et cru par l’ensemble de la
population. Il a déclaré qu'il fallait
abandonner les fétiches, les lieux de
sacrifices païens et tout ce qui était
consacré aux esprits, c’est à dire au dé-
mon, Les Missionnaires le disaient en
vain depuis cinquante ans. Il a suffi
que Ngoutidé ouvre la bouche pour
qu'on abéisse. I] n’a appelé personne et
les routes sont pleines de gens allant
spontanément vers lui, emportant dans
leur baluchon leurs yoros transmis pas
leurs ancêtres et destinés maintenant
à être jetés au feu. Beaucoup font à
pied cent et même deux cents kilomè-
tres pour accomplir leur pèlerinage, II
y en a qui sont morts de fatigue sur la
route. L'hôpital de Bambari recueille
ceux qui se sont blessés aux pieds sur
les pierres du chemin et ne peuvent
plus marcher.
Ngoutidé brûle les yoros qu’on lui
apporte. À ceux qui sont venus à lui
— il y a parfois une foule de plusieurs
ASSEMBLEE ANNUELLE
miliers de personnes — il donne le
conseil de prendre le chemin de Dieu,
c'est à dire d'aller à la Mission des
Pères et surtout pas à celle des Pro-
testants, il leur impose une croix de
bois et leur donne sa bénédiction, pro-
mettant toutes sortes de maux à ceux
qui retourneraient au culte des fé-
tiches. On attache une grande impor-
tance à sa bénédiction.
Ce mouvement extraordinaire de
conversion a atteint la région de Ba-
kala depuis près de deux mois avec
l'intensité d'un incendie de brousse. il
est remarquable que Jes premiers à
partir vers Ngoutidé pour se débarras-
ser de leurs yoros furent ceux qui en
avaient le plus, les chefs du culte, les
principaux initiés. Il n’y a pas que les
païens à prendre la route, beaucoup de
chrétiens le font aussi, soit pour remet-
tre les yoros qu’ils conservaient encore
secrètement, soit simplement pour re-
cevoir Ja bénédiction de Ngoutidé.
Quel est actuellement le résultat de
ce mouvement? Au début, ne connais-
sant moi-même ni Ngoutidé ni sa doc-
trine, je suis resté dans l'expectative.
Par ailleurs, c'était justement le mo-
ment des inondations, les routes é-
taient impraticables aux autos et je
ne pouvais me rendre à Bambari pour
me renseigner (Ngoutidé habite pour
le moment près de Bambari). Je crus
un moment que les nouveaux convertis
se contenteraient d’une vue de l'esprit:
ils avaient renoncé au démon, s'étaient
déclarés pour Dieu et cela leur suffi-
rait,
Je me trompais. Je pense aussi qu'ils
attendaient de connaître mon opinion.
Mercredi, le 10 mars 1965
légial qui lisent Camus, Mauriac, Hux.
ley, Kafka, Sartre, Koestler, etc, ”
“Doit-on craindre cette plus gran.
de liberté en face de la littérature?” se
demande l’auteur de l'article. “[L'n6
s'agit pas, somme toute, de fournir à
l'enfant des idées toutes faites, mais
de lui apprendre à penser, Ce n’est pas
Finterdiction qui semble utile, mais a
vant tout l'éclairage qui accompagne
les découvertes par la lecture” M.
Beauchemin recommande “une intimi.
té fondée sur la confiance entre l'adulte
et le jeune, car sa lecture se fera à tra.
vers les yeux et le coeur de l'adulte”
Il conclut ce point discuté en signalant
que “la prudence excessive ct la sévé.
rité systématique conduiraient 4 un
danger beaucoup plus grand: la révolte
ou le tarissement de l'avidité intellec.
tuelle”.
Il constate que de plus en plus et
insensiblement le livre entre dans la
vie de tous les jours pour n’ea plus
ressortir. “Ces collections d’onvrages
pour la jeunesse sont maintenant dispo-
nibles à des prix abordables ct elles
complètent merveilleusement J‘ensei.
gnement didactique.
ES
Quand ils m'ont vu que je m'étais pas
contre leur prophète et que même je
semblais lapprouver, ils sont venus à
la messe le dimanche puis ont deman-
dé des catéchistes pour les instruiré,
C'est ainsi, que certains villages du cen-
tre de Bakala, qui depuis cing ans é.
taient complètement réfractaires à tou-
te instruction religieuse, ont mainte.
nant tous les soirs un catéchisme au-
quel assistent plus de 20 adultes. Si j'a-
vais assez de catéchistes je pourrais en
placer un dans tous les village de la
brousse, La nouvelle église de Baka-
la, risque devenir trop petite, Aupara-
vant, j'étais satisfait quand il y avait à
la messe une assistance de deux cents
personnes; maintenant il y en a plus de
quatre cents ét ça augmente chaque
dimanche.
Quel sera l'avenir de ce mouve.
ment religieux? Sera-ce un feu de pail.
le? II semble que non parce que là où
Ngoutidé a commencé son apostolat
voilà environ deux ans, dans la région
de Kouango, l'élan vers Dieu s'est
maintenu. Après deux ans de catéchu-
ménat les gens vont être baptisés ce
mois-ci. Ils sont un millier et d’autres
suivront. La persévérence sera-t-elle
pareille à Bakala? Espérons-le.
Le cas Ngoutidé est très intéressant,
mais aussi très dangereux. D'après ce
qu’on peut savoir, le nouveau prophé-
te reste orthodoxe dans ses paroles,
D'ailleurs il parle très peu et se can-
tonne pour le moment dans la mission
qu'il s’est donnée d’expulser les yoros
païens. Pour le reste, il s’en remet aux
Missions catholiques auxquelles il en-
voie ses visiteurs. Mais que c’est péril
leux pour ce chrétien, à peine instruit
‘de sa religion de voir les foules à ses
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ercredi, le 10 mars 1965.
LA SURVIVANCE
Page 5
Nous venons de vivre une semaine
très intense: notre Semaine Etudiante
«5. Nous avons réfléchi sur la part que
. nous, les jeunes devons jouer mainte-
nant pour préparer notre demain. En
conséquente, nous avons examiné notre
milieu, l’école, et nous avons proposé
des changements qui pourraient l’amé-
lorer. Nos suggestions ont été nombreu-
ses. Nous savons qu'elles ne sont pas
toutes acceptables, mais nous espérons
en réaliser quelques-unes. Denise Laing
du Comité de Publicité vous rensei-
gnera davantage sur nos activités de
la semaine. .
Au festival français, le 28 février,
l'Académie fut représentée par un grou-
pe d'élèves de la douzième année,
qui ont pris cette initiative, étant
donné que notre maîtresse de chant est
encore retenue par la maladie. Le grou-
pe formé de Michelle Diamond, Joan-
ne Pétrin, Gaétane Bergeron, Lorraine
Nobert, Doris Goudreau, Madeleine
Dozois, Yvette Baril et Gloria Hittin-
ger ont présenté deux chansons folk-
loriques: “Le petit Negro” et “Verte
Campagne”. Elles étaient accompagnées
au piano par Paulette Gamache de la
onzième année, Nos félicitations aux
filles pour leur beau travail et la pré-
sentation charmante de ces deux numé-
ros. L'Académie est fière de vous! Les
filles ont tellement bien fait que nous
leur avons demandé de répéter leurs
chants à notre soirée récréative du
Mardi Gras.
L'organisation de cette soirée était
le résultat de nombreuses demandes
de la part des filles. Un thème “wes-
term” dominait et un décor très bien
réalisé nous mettait complètement dans
l'atmosphère de ce thème. M. Paul
Tellier, notre maître de cérémonie, pré-
sidait comme notre shérif, Il a bien
su conduire les activités avec gaité et
enthousiasme, Toutes, nous voulons re-
mercier sincèrement M. Tellier pour
ses services qui ont contribué au succès
de notre soirée. Et notre soirée a telle-
ment été un succès que nous n’avons
qu'un regret: le manque de plusieurs
autres soirées comme celle-là.
Linda Drouin
+ # +
»
La Semaine Etudiante à l’Académie
Quelle belle semaine nous avons pas-
sée! Jeunesse de demain, nous voulons
faire nos preuves. Ensemble, nous a-
vons discuté nos problèmes et travail-
lé à rendre notre école meilleure. Et
maintenant, voilà un petit compte-ren-
du de notre semaïne.
Chaque matin, grand ralliement au
gymnase. Nous commençons par le
chant de la Semaine, “C’est aujourd'hui
PLAMONDON
mariage
Le ler mars eut lieu le mariage de
Yvonne, fille de M. et Mme Valmore
Plamondon, à Emest, fils de M. et
Mme Clift Plamondon. Les filles d’hon-
neurs étaient Miles Thérèse Gauthier
et Henriette Proulx. Les garçons d'hon-
neur étaient Marcel et Raymond Pla-
mondon, frères du marié.
La messe nuptiale fut célébrée par
M. Yabbé Martineau, curé, à midi et
trente. Un diner intime fut servi chez
M. Clift Plamondon, À 5.30, il y eut
réception et banquet à YHôtel Pélican,
Georges Richard comme maître de céré-
monie. À 9 hres, une danse réunissait
tous les parents et amis à la salle com-
munautaire. Les jeunes mariés, à qui
nous souhaitons une longue vie com-
blée de bonheur, demeureront à Ave-
nir.
soirée dramatique
Vendredi le 5 mars, notre cercle dra-
matique, dirigé par M. Paul Piquette,
nous donnait une autre soirée très in-
téressante, deux pièces comiques, en
un acte. Tous les acteurs ont rendu
leurs rôles à la perfection et furent cha-
leureusement applaudis. La salle était
remplie comme à leur première soi-
rée. - .
ça et là
M. et Mme Paul Piquette et famille
ont fait une visite à Edmonton, chez
M. et Mme Francis Gervais, et M. et
Mme Jack Buebler.
Nous offrons nos sincères condolé-
ances à Mme Albert Gaudette qui a per-
du sa mère, Mme Herménégilde Le
Boeuf, décédée à Edmonton.
Prompt rétablissement à nos mala-
des, qu'ils soient à la maison ou hos-
pitalisés. |
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monton sollicite des applications de
la part de professeurs qualifiés pour
tous les grades, à commencer au ler
septembre 1965.
Appliquez auprès de M. F.-E. Con-
nelly, directeur du recrutement des
professeurs, Ecoles Séparées d'Edmon-
ton, 9607-106e'rue. .
Téléphone: 429-2751.
PROFESSEURS DEMANDES
La Commission du District
Scolaire St-Paul, N.. 2228 désire |
des professeurs au niveau élé-
mentaire et junior pour septem-
bre 1965. Boni: professeurs de
français de l’A.C.F.A.
Echelle de salaires 1964-65
1) 3200 - 4700
2) 3800 - 5700
3) 4500 - 6600
4) 5000 - -8300 ,
5) 5500 - 8715
6) 6000 - 9130 :
S'il vous plait, écrire à S.D.
Lefebvvre, surintendent, St-
Paul, Alta. :
demain”, accompagné au piano, soit
par Michelle Diamond ou Suzanne
Beaubien. Ensuite avec Cécile St-Pier-
re, nous récitons la prière du jour, pré-
parée tout spécialement par le comité
de liturgie. Joanne Pétrin, notre gran-
de responsable, nous donne un petit
mot sur le thème de la journée après
quoi nous remontons avec plus d’en-
thousiasme dans nos classes respec-
tives.
Lundi, S. Supérieure vient nous don-
ner un petit mot d'encouragement. Elle
nous dit chanceuses d’avoir cette belle
expérience pour nous mieux préparer
à une vie féconde dans notre société
de demain. Il faut commencer par
nous ouvrir à nos petits problèmes
pour être capables plus tard de nous
ouvrir à de plus grands problèmes. Elle
trouve notre chanson merveilleuse car
elle contient de très belles idées —- le
temps des opinions, des horizons, à l'in-
fini.
LUNDI: “A nous la parole”
Cette semaine, nous allons travailler
à nous intégrer dans notre société à
aous: l’école. Alors, aujourd’hui, nous
allons regarder le pour et le contre de
plusieurs structures de notre Acadé-
mie et nous donnerons nos suggestions.
Chaque classe est divisée en trois com-
missions qui étudient, l’une la vie de
classe, l’autre, la vie de l’école, et la
troisième, la vie des organismes. En
douzième, ce sont Lydia Bruneau,
Gloria Hittinger et Michelle Diamond
qui se chargent des groupes. En on-
zième, ce sont Denise Baxter, Eloise
Pétrin, et Antoinette Bachen et en
dixième: Julie Quinn, Louise Bernard,
et Lynne Meunier. L'on ne dirait vrai-
ment pas que c'est lundi car toutes
sont très éveillées et les discussions
vont bon train, Espérons que quelques-
unes de nos suggestions seront mises
en force.
MARDI:
“Avons-nous fait notre part?”
Maintenant que nous avons trouvé
plusieurs choses qui font défaut dans
notre société, nous nous examinons
pour voir ce que nous, personnellement,
nous avons fait pour participer à la
vie des organismes. Nous regardons
aussi ce que nous n'avons pas fait et
les conséquences de notre participa-
tion. Mais, nous ne voulons pas en
rester là et alors, nous regardons vers
l'avenir. Que suis-je prête à faire pour
améliorer le sort de l’Académie? Et,
parmi tout ce parlement un appel tout
spécial nous est lancé par Carmen Po-
merleau pour notre messe de vendredi.
Est-ce que chacune pourrait donner
ST-JOACHIM
Funérailles
Les funérailles de M. Rosario Pro-
vost eurent lieu le 3 mars en l’église
St-Joachim.
Le service fut chanté par le Rév.
Père Bidault, o.mi., et Yinhumation
au cimetière Ste-Croix.
Il laisse dans le deuil son épouse,
quatre filles et deux garçons.
Mme Paul Chauvet,. Legal; Mme
Lucien Tremblay, Bonnyville; Mme
Léonard Merkowsky, et Gabriel de
Wiestlock; Mme Roger Létourneau,
d'Edmonton; Lucien, St-Albert; Deux
frères, six soeurs dont cinq sont religi-
euses.
A la famille éprouvée, nos sincères
condoléances.
+ L 3 L 1
Une maison de retraites pour les
jeunes.
Notre paroisse compte un-bon nom-
bre d'anciens retraitants et retraitan-
tes. Nous comptons sur leur générosité
pour assurer la construction de cette
oeuvre éminemment apostolique.
Veuillez recevoir avec ‘joie les per-
sonnes qui au nom des paroissiens de
St-Joachim iront frapper à votre porte.
Nos jeunes ont besoin de votre don,
modeste ou généreux, pour que s'élève
prochainement une maison où tous ceux
qui la fréquenteront trouveront le ré-
confort et la paix du coeur.
Dames de Ste-Anne
Le 17 mars assemblée mensuelle des
dames de Ste-Anne. À 8 hres Soeur
Françoise Cabrini, travailleuse sociale
à Pineview home, donnera une confé-
rence sur le problème des filles-mères.
Toutes les dames de la paroisse sont
cordialement invitées à assister à cette
conférence, qui aura lieu au salon pa-
roissial.
Voyages
M. Joseph Latour et M. Raymond
Robert sont présentement en visite dans
la province de Québec. Ils se rendront
à Dolbeau, où ils visiteront Soeur Car-
mel du St-Esprit o.c.d., fille de M. et
Mme Joseph Latour.
M.et Mme Robert Croteau sont ac-
tuellement en voyage à Victoria, C.B.
chez leur fille Madeleine.
M. Albert Parent de Donnelly, a
passé quelques-jours chez M. et Mme
Irénée Turcotte. :
M. Alphonse Sylvestre est de retour
de Saskatoon.
FERD NADON
BIJOUTIER .
. REPARATION DE MONTRES
ET BIJOUX
en face de la “Bay”
10115 - 102ème rue, Edmonton
RULES DE
\ ACADÉMIE.
quelques sous?
MERCREDI: “Faisons nos preuves”
Aujourd’hui, nous avons une jour-
née modèle à mettre sur pied. Oui, de-
main, sera notre journée idéale et tou-
tes les filles et les maîtresses veulent
en faire quelque chose de bien. L'on
se prépare des cours dynamiques, un
souper de classe et une soirée récréa-
tive. En ce qui conceme les cours, par
exemple, la onzième demande de tra-
vailler au laboratoire pendant la le-
çon de science, d’avoir une discussion
sur le Vietnam durant la leçon de
Sciences Sociales, d'avoir de petits dis-
cours par les élèves pendant la classe
de français et d'anglais, et ainsi de
suite. Chacune se donne la main pour
que la journée du lendemain soit un
succès. Dans la classe de 12e, l’on se
promet un souper de “chicken on the
way”. En lle, nous ferons notre pro-
pre petit repas. Les unes apporteront
les sandwiches, d’autres, la soupe en
conserve, d’autres des gâteaux etc. En
10e, chacune apportera sa part, le tout
sera ensuite mis en commun pour un
bon souper communautaire, Pour la
partie de tobaggans, quelques-unes ap-
porteront les tobaggans, d’autres des
cartons et chacune son beau sourire.
Oui, demain sera une belle journée.
JEUDI: “A l'oeuvre”
Aujourd'hui, c’est notre journée idé-
ale. Chacune s'efforce de mettre en
pratique ce à quoi elle s'est engagée
hier, Vraiment, je crois que les maîtres-
ses en étaient enchantées. Les filles
sont actives aujourd'hui, L’on demande
des questions, on donne ses opinions,
on travaille avec ardeur car ce soir,
pas une minute sera libre pour des
études. Mais ce ne sera pas perte de
temps puisque nous allons vivre en-
semble une expérience qui nous aide-
ra à nous connaître mieux. À quatre
heures, nous avons quelques minutes
pour glisser dans nos pantalons et nos
gilets et ensuite nous retournons à nos
classes resrectives pour une autre
bonne discussion sur nos découvertes de
la semaine tout en nous rassasiant d’un
fameux souper. Mais j'allais oublier:
Aujourd'hui, puisque c’est une jour-
née modèle, chacune doit payer un
sou pour la Sainte Enfance chaque fois
qu’elle parle en anglais. Notre bourse
pour les missions s'est donc enrichie
quelque peu. Vers six heures trente,
nous partons en chantant pour “Rain-
bow Valley” où nous nous amusons
beaucoup. Quel plaisir de glisser en
bas d’une ‘côte en tobaggan, en trai-
LEGAL
décès
Nous avons le regret d'annoncer le
décès de Mme Dominique Coulombe,
survenu dimanche matin, après une
semaine seulement de maladie. Elle
était âgée de 63 ans.
- Pleurent sa perte son époux, M.
Dominique Coulombe ses seize enfants
Emilien, Marcel, Eugène et Clément
de Legal; Roland, Raoul, Ferdinand,
Laurier et Dominique, d'Edmonton; Lu-
cien de Beaumont et Maurice de Mont-
réal; Mme À. Garneau (Lucienne) d'Ed-
monton, Mme R. Gosselin (Germaine)
de Calgary, Mme Gilles Leroux (Céline)
de Montréal; et les Révérendes Soeurs
Jeannine, s.gm., de Montréal, Dolores,
s.g.m., de Trois-Rivières.
Elle laisse un frère qui est curé de
Letellier au Manitoba, un frère à Le-
gal et une soeur à Calgary.
Tous ses enfants et petits-enfants é-
taient présents aux prières de lundi
soir et aux funérailles qui eurent lieu
mardi. À la famille, nos sincères con-
doléances.
neau, sur des cartons! Et quelle dé-
‘couverte de bonnes amies! La veillée
est très joyeuse. Au retour, un bon
goûter au “hamburger” nous attend.
Mais après quelques danses dans le
gymnase, chacune se retire car il faut
bien se reposer un peu. Demain, une
autre journée très remplie nous attend.
VENDREDI:
Ah! les filles sont un peu raides ce
matin! Mais envisageons cette dernière
journée avec courage. Nous sommes
encore jeunes. Aujourd’hui nous avons
une belle messe communautaire à on-
ze heures. Denise Servant est notre
commentatrice tandis que S. Madelei-
ne-de-}'Espérance nous aïde dans nos
chants. Qu'il fait bon de nous sentir en-
semble avec le Christ à notre têtel
Dans l'après-midi, Lorraine Nobert, a-
vec Paulette Lorieau, Alice Lessard,
Léanne Forest, et S.Marie-de-St-Joseph
nous présente un panel très intéressant
sur toutes les découvertes faites durant
la semaine, chez les professeurs autant
que chez les élèves. L'Académie a
certainement plusieurs choses à amé-
liorer mais elle a aussi beaucoup de
bon. Grand merci à S. Marie-de-Saint-
Joseph, qui a bien voulu nous faire
part de l'opinion des professeurs dans
ce domaine. Nous sommes contentes de
savoir qu’elles sont toujours prêtes à
nous aider dans nos entreprises, qu’elles
sont pour des activités extra-scolaires
pour autant que ces activités ne nous
dérangent pas dans nos études. Mer-
ci aussi pour les mots d’encourage-
ment de Mgr Ketchen, de Soeur Su-
périeure et de Mlle Florence Gobeil.
Oui, notre semaine fut merveilleuse!
Mais elle n’est pas finie avec le panel
de vendredi. C’est là plutôt qu’elle
commence. Il faut que ces suggestions
que nous avons données, ces bons
conseils que nous avons reçus, ces
résolutions que nous avons prises se
continuent. Notre Académie, il faut
travailler sans cesse à l'améliorer. No-
tre école, c'est notre société. Faisons
notre part.
Denise Laing,
comité de publicité.
*
Saint-Albert
Notre paroisse était bien représen-
tée au Festival de la chanson fran-
çaise, le 28 février. Un choeur de 36
enfants, de huit à treize ans, était diri-
gé par Mlle Pauline Vaugeois.
Plusieurs des enfants étaient des
anglophones. Mlle Anne Martindale,
d'Edmonton, accompagnait les chants;
‘La ronde des petits lurons, ‘Marin’,
‘La tourtière’.
En les félicitant, le juge nota que
l'accent était excellent, surtout dans
un coeur mixte dont plusieurs n'ont
pas Île français comme langue maternel-
le. |
Merci sincères À tous ces jeunes qui
nous donnent un exemple de ce qu’on
peut faire avec le désir d’être vraiment
Canadien. Gros merci à Mlle Vaugeois,
leur directrice si dévouée; à Mlle
Martindale qui a assisté à toutes les
pratiques et aux parents qui sont venus
en grand nombre encourager leurs en-
fants. Puisse ce choeur de chant con-
tinuer à se mériter de beaux lauriers.
Baptème
Christine, fille de M. et Mme Mau-
rice Despins, Parrain et marraine, M.
et Mme Omer Despins.
+
L
+
En Israël, la femme
. 4
doit rester “femme
Tel Aviv. — Le gouvernement d’Israël
vient d’ordonner aux femmes du pays
de porter des jupes en dehors des ex-
ercices de l'armée. On sait que les
jeunes Israélites s’enrôlent dans l'armée
et peuvent aussi bien creuser des tran-
chées et manier le fusil.
Une mère indignée par un règlement
qui défend le- port du pantalon pour
les jeunes filles, écrivit au parlement.
Rien n’y fit, Le gouvernement main-
tient toujours le règlement. ‘
Commencez vos poussins de la bonne
manière avec la nourriture
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10
La Compagnie
des cultivateurs
Chevaliers
de Colomb
La convention des districts No. 3 et
No. 4, le 28 février dernier peut être
considérée comme un événement his-
torique pour les Chevaliers de Co-
lomb d’Edmonton: ce fut l'ouverture
officielle de leurs nouveaux quartiers
généraux.
Mgr Anthony Jordan, archevêque,
présida la cérémonie d’inauguration à
laquelle assistait une garde d'honneur
composée de Chevaliers du Quatrième
Degré, le Loyal Navigateur Sieur Che-
valier Arthur St-Pierre et le loyal Ca-
pitaine Sieur Chevalier Edward Chris-
tie. | .
Après une ouverture de bienvenue
par le président du Chapitre M. John
Keats, Mgr parla aux délégués au su-
jet des accomplissements des Chevali-
ers dans le domaine des oeuvres de cha-
rité et félicita le Chapitre pour avoir
apporté coordination dans leurs efforts,
L’Ex-Député d'Etat M. Guy Beau-
dry présenta au Chapitre une plaque
mémoriale “John Fitzgerald Kennedy”
et une photographie des anciens Offi-
ciers d'Etat lesquels furent responsa-
bles pour la formation du Chapitre et
Pénonciation de sa constitution.
Le Député de District M. Arthur
de Rocquigny fit la présentation au
nom de M. Beaudry. Le Député de
District M. Gerry Woods présida la
première partie de la convention. Dans
son ouverture il remercia le Très
Révérend Mgr J.R. Ketchen pour avoir
bien voulu remplacer l’'Aumônier d’E-
tat le très Rév. Père T. Kroetch qui
fût empêché d’assister à la cérémonie.
Les membres présents à la conven-
tion firent une pause à 2 heures de
l'après-midi. Après le léger dîner qui
fut servi aux membres, M. de Rocqui-
gny prit la Chaire. Durant cette pério-
de, le Trésorier d'Etat M. Tony Whe-
lan présenta un résumé du Fond de la
Librairie St-Joseph, il annonca que les
Chevaliers ont déjà contribué $35,000.
00 à cet effet et qu’ils ont promis $20,
000.00 de plus en vue de compléter
leur participation à ce projet.
Avant d'annoncer l’ajournement de
la réunion le Député d'Etat M. Ben
Melntosh s’adressa aux délégués et
rappela aux Chevaliers de toujours a-
gir avec courage et compréhension
lorsqu'il s'agit de défendre les droits
de homme, notre constitution na-
tionale et les lois de Dieu, et de se
tenir sur leur garde afin que les lois
morales et éthiques de notre société
ne soient jamais déracinées par les
tentations de ce monde.
* +
JOUSSARD
M. Roland Bédard est de retour à la
maison, après avoir subi une opération
à l’hôpital de High Prairie.
Bienvenue à la famille de M. et
Mme Ken Enders (R.Marie Charrois)
qui nous arrive d'Edmonton.
Les Dames de Ste-Anne organiseront
des parties de cartes pour tous les di-
manches du carême. La première dé-
buta dimanche dernier avec une belle
assistance et beaucoup d'enthousiasme.
Les heureux gagnants de cette soirée
furent Mme Julien Carrier et M. Her-
vé Carrier. Les profits vont à la parois-
se,
+
Confiez
vos travaux
d'imprimerie à
La Survivance””
La paroisse de La Corey fête le 15e
enfant de M. et Mme Louis Bureau
4
Le 10 février dernier, M. et Mme
Louis Bureau de La Corey étaient les
heureux parents d’un nouveau poupon.
C'était une belle grosse fille de onz
livres, leur quinzième enfant. Le 17
février, notre curé, l'abbé Rosario Gron-
din, baptisait la nouvelle paroissienne
en présence d'un certain nombre de
gens de la paroïsse. Les parrain et mar-
raine furent M. Edgar Hébert de Fort
Kent et Mlle Paulette Bureau, soeur de
l'enfant. L'enfant porte les noms de
Marie Doris. Nos plus chaleureuses fé-
licitations aux heureux parents pour
leur belle et grande famille.
Dimanche après-midi, le 28 février,
M. et Mme Louis Bureau avaient le
très grand honneur de recevoir dans
leur demeure Son Excellence Mgr Lus-
sier, Evêque de St-Paul. Cette visite
fut très appréciée de la famille de M.
Bureau à l’occasion de leur quinzième
enfant. Sur la photo ci-dessus,
vous remarquez Son Excellence en-
touré de la famille Bureau, et tenant
dans ses bras le nouvel enfant. Son
Excellence s’est montré une fois de
plus le père, le vrai pasteur de ses fi-
dèles. Il aime à rencontrer ses enfants
spirituels. La parole de Notre-Seigneur
s'applique très bien pour lui ici: “Lais-
sez venir à moi les petits enfants”.
Voici dans l’ordre habituel les noms de
tous les enfants que nous voyons sur Ja
photo: à l'arrière, Gisèle, Aline, Pier-
rette, Guy; 2 rangée: Mme Bureau à-
yant dans ses bras Nicole, Son Excel-
lence portant je nouvel enfant, Roger,
Marc, M. Louis Bureau, enfin, Colette,
Monique, Denis et Rita. Quatorze en-
fants vivants,
Egalement le dimanche soir, le 28
février, fut organisée une fête surprise
à la salle paroissiale pour célébrer en
quelque sorte la naissance du qauin-
zième enfant de M. et Mme Louis Bu-
reau. Tous leurs amis de la paroisse
étaient présents cet étaient heureux
d'assister à cette fête paroissiale, Il y
eut chants, musique, etc. Il leur fut
offert un beau panier de surprise dans
lcquel Mme Bureau a trouvé du Jin-
ge de bébé et différents articles d’uti-
lité. Pour conclure le tout, M le curé,
ke . ES É
au nom de tous, a félicité les heureux
parents et a encouragé les belles et
grandes familles chrétiennes. Après un
délicieux goûter, préparé par les dames
de la paroisse, chacun cest parti content
en manifestant le désir d’autres soi-
rées semblables. Notons aussi que quel-
ques parents de Fort Kent et de Bonny-
ville étaient présents à cette soirée.
+ LS +
Nous étions heureux de voir revenir
dans la paroisse M. Denis Lauzon qui
passa un certain temps à l'hôpital gé-
néral d'Edmonton, par suite d’une in-
tervention chirurgicale. Nous lui sou-
haitons un prompt et complet rétablis-
sement.
Il s'est fait quelques changements
dans le choeur de notre église en vue
du renouveau liturgique. La messe se
dit maintenant face au peuple. Tous
les gens semblent contents de cette
nouvelle façon de faire. Aidée d’un
commentateur ou d’un lecteur, l’assis-
tance active sera plus facile pour tout
le monde. Les travaux dans l'église
ont été faits par M. Frédéric Labonté de
La Corey. Grâce à son habilité et à
son bel esprit de travail le tout a été
prêt à temps. En plus nous avons eu
quelques pratiques de chant en groupe
cn vue de la grand’messe du dimanche.
Au premier abord, il semble y avoir
une très bonne réaction à tout ce re-
nouveau qui nous permettra très cer-
tainement de participer d’une manière
plus active et plus compréhensive à la
messe et aux différents offices religi-
eux.
Durant la fin de semaine du 7 mars,
M. et Mme Léon Bureau ont reçu la
visite de leur fille d'Edmonton, M. et
Mme François Gagnon. Egalement cet-
te même fin de semaine, M. et Mme
Denis Bérubé de Beaumont ont rendu
visite à leurs parents, M. et Mme
Pierre Lauzon. Il y a 15 jours, M. et
Mme Napoléon Ouellet avaient la visite
de leur fille d’'Edmonton, Mile Rose-
Marie. En ce même temps, M. Gilles
Ouellet, étudiant au petit séminaire de
St-Paul, a passé la fin de semaine dans
sa famille, M. et Mme Amédée Ouellet.
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i
Page 6
A CBX et CBXAT - 1
samedi, 11 a.m.
Raymond Laplante a vu...
.…. la faim des autres”
Une pipe. Des sourcils. épais, en
broussaille, au-dessus de prunelles noi-
res. Raymond Laplante me reçoit dans
son bureau de Radio-Canada. ;
Qui ne connaît Raymond Laplante?
Il a fait partie de la première équipe
de reporters de Radio-Canada. C’est
un as du reportage. Il a rencontré un
grand nombre de personnalités dans
des domaines très variés: chanson,
théâtre, cinéma, actualité,
Mais, de tous ses reportages, une
caractéristique domine: le sens humain
qu'il va chercher, qu’il découvre, qu’il
met en valeur chez toutes les person-
nes qu'il rencontre. Il possède l’art de
s’effacer et de laisser place à la per-
sonne interviewée,
Avec l'équipe de production de la
série télévisée la Faim des autres, il
a fait, en Amérique du Sud, un voya-
ge qui l’a conduit dans six pays: Chili,
Pérou, Colombie, Brésil, Vénézuéla,
Mexique. Cette série a débuté à la
télévision le ler mars. |
— Qu'est-ce qui vous a le plus frap-
pé?
— La misère; elle vous prend à la
par Gisèle Théroux
deux ou trois années de leur vie au-
près de ces Latino-Américains, Ils s’in-
tègrent doucement dans la vie des au-
tochtones. Dans leur plan d'action, au-
cune directive n’est prévue. Ils sug-
gèrent. Leur succès est d'ordre psycho-
logique. Le peuple les accepte mainte-
nant très facilement.
Raymond Laplante, tout en: racon-
tant, fume toujours sa pipe et parfume
le petit bureau où nous sommes. “Di-
tes donc, là-bas, avez-vous pu vous
ravitailler en tabac?” ——“J'ai eu beau-
coup de difficultés. J'ai dû, à un cer-
tain moment douloureux, fumer une
sorte de paille. Mais ce moment fut
vivte oublié quand j'ai goûté au piscol
C'est une sorte d'alcool péruvien”.
Dans les régions visitées par Ray-
mond Laplante, la misère, une extrême
misère est le lot de la majorité. La plu-
part des habitants sont analphabètes,
souffrent de sous-alimentation, vivent
dans des “barriades”, sorte de taudis,
que l'on trouve partout et qui n’offrent
même pas la moindre hygiène,
Ce spectacle, vu pendant sept se-
maines, devient ahurissant et ne reflète
qu’un peu seulement la grande misère
de ce peuple. Il y a aussi un certain
amorphisme qu’il faut secouer. Que
ces gens reçoivent nourriture, aide fi-
uancière, d'accord. Mais là n’est pas
la solution à leurs problèmes. Il faut
les aider à s’aider eux-mêmes. Présen-
tement, on forme des techniciens en
grand nombre et dans tous les domai-
nes.
Raymond Laplante, reporter de ta-
lent se double d’un amateur d’avia-
tion et de photographie. Il a d’ailleurs
rapporté des photos extraordinaires,
surtout de Sao Paulo, ville du Brésil
comptant 6G6,000,000 d'habitants, ro-
yaume du café et ville qu’il a parti-
culièrement aimée,
Cet as du reportage se dirige de plus
en plus vers le reportage à aspect so-
L'homme sur la lune. Depuis bien long-
temps nous connaissons l’expression il est
‘ dans la lune. Possible qu'avant la fin de la
présente décade, nous puissions dire il y
a un homme sur la lune, Avec les récen-
LA SURVIVANCE.
DO mm mn
tes photos de la lune renvoyées par Ran-
ger VII on se demande si l’homme pourra
aluner. 11 semble que la surface lunaire
soit écumeuse, et on doute que l’homme
s’y enfonce avec son équipement.
Amours, délices et orgues
C'était le 20 septembre 1952, en la
cathédrale de Chartres. L’immensce vais-
seau avait refusé des passagers. Ce
soir-là, Marcel Dupré donnait un ré-
cital d'orgue au profit de la restaura-
tion du château de Versailles. À l’enten-
dre, on aurait souhaité que le béné-
fice du concert allât à la réfection des
orgues: elles criaient misère et, bien
que l'illustre organiste apportât à les
faire briller toutes ses amours, elles ne
nous dispensaient nulles délices. Pour
une fois, le fameux exemple de gram-
maire avait menti.
En bas, seuls les connaisseurs devi-
naient l'embarras du maître. Les audi-
teurs moins informés admiraient les
accents qu’il arrachaït aux tuyaux en-
fermés dans le magnifique buffet de
Robert Filleul. Le talent de l’interprête
par Clarendon
sion: c’est le danger de telles cré-
monies. Toutefois, la mine sombre de
Marcel Dupré, quand nous laccueil-
limes à la descente de la tribune, en
disait plus long qu’une diatribe. Il ré-
pondit à peine à nos félicitations, multi-
plia les saluts réticents et s'en fut, je-
tant un regard chargé de rancune sur
l'instrument qui lui avait résisté,
Voulant en avoir le coeur net, je
fis un beau jour l'ascension de l’escali-
er obscur dont l'hélice s'enfonce dans
Fépaisseur d’un mur latéral. Placé sur
le côté droit de la nef, de manière à
dégager la rosace du portail, l’orgue de
Chartres sonne à mi-hauteur de l'al-
lée centrale, ce qui lui assure une effi-
cience remarquable. D’en bas, il res-
semble à un insect formidable, agrip-
pé de ses longues pattes d’acier au
“bon pour le service”. Six siècles d’u-
sage, des restaurations incomplètes sui-
. vies de rafistolages de fortune, des
soins funestes prodigués au siècle der-
nier par des assassins ont achevé l’or-
gue. La cathédrale a un bâillon qui
l'empêche de parler. Chartre est mu-
ette.
Pour lui rendre une voix digne de
son visage et capable de chanter les
louanges du Très-Haut dans la lan-
gue des siècles classiques, il faut, à
partir des matériaux existants, leur en
adjoindre beaucoup d’autres et refaire
un orgue neuf. Dans ce dessein, un co-
mité s’est constitué, à l’appel de Pierre
Firmin-Didot. Son but est d'alerter les
pouvoirs publics et le public tout court
— celui du monde entier. Chartres est
un trésor universel dont la France a le
dépôt.
Si j'ai pris la plume pour informer
l'opinion, c’est que, titulaire du grand
orgue de Saint-Louis des Invalides,
+ +
FILM ve
ONE MANS WAY
Adultes |
Américain. 1963. 100 min. Film bio-
graphique réalisé par Denis Sanders
avec Don Murray, Diana Hyland et
William Window, d’après le livre Mi-
nister to Millions d'Arthur Gordon.
Norman Peale, fils de pasteur, déci-
de de suivre l'exemple de son père. À-
près trois ans d’études théologiques, il
est nommé à Syracuse. Sa méthode bien
personnelle d'approcher les gens a tôt
fait d'assurer le succès de son minis- .
tère.
THE POWER OF POSITIVE
THINKING
a rendu son auteur célèbre au point
que de son vivant on lui a consacré un
livre et un film. -
Appréciation morale: Dans le con-
texte de la religion méthodiste, ce film
soulève des problèmes théologiques
complexes.
Mercredi, le 10 mars 1965
L 2 + +
WHERE LOVE HAS GONE
Adultes avec réserves
Américain. 1964. 111 min. Techni.
scope. Technicolor. Mélodrame réalis4
par Edward Dmytryk avec Susan Hay-
ward, Michael Connors et Bette Davis
d’après le roman de Harold Robbins, |
Une adolescente de quinze ans,
a. ti
Danielle Miller, est arrêtée pour avoir
tué larnant de sa mère. Averti du fait,
son père accourt à San Francisco, il
se rappelle son mariage orageux avec
l'héritière Valérie Hayden et le divor.
ce qui a suivi de peu la naissance de
leur fille.
Ni le soin de la mise en scène, ni lh
qualité de l'interprétation n’arrivent à
conférer une certaine dignité À cet
amalgame de rivalités entre mères et
filles de trois générations.
Appréciation morale: Malgré la dis.
crétion de la mise en scène, des ré.
serves s'imposent pour le déséquilibre
et l’amoralité de maints personnages,
La semaine à
TEMOIGNAGES
(une émission de Radio-Sacré-Coeur)
(du 15 au 20 mars 1965)
LUNDI: Abbé André Lamoureux et Soeur Anne-Dominique:
“Doit-on parler du péché à l'enfant?”
MARDI: Luigi d’Apollonia, SJ.,
H ““Le Vicaire’ Pie XIE est-il coupable?”
MERCREDI: Henri-M. Guindon, S.M.M.,
“Avec le Seigneur, ‘on est sûr de son affaire.”
JEUDI: Marcel Clément,
“La religion: non une affaire de pratique maïs une affaire de vie.”
VENDREDI: Socur Gilbert, Auxiliatrice,
“D'un centre d'énergie atomique au laïcat missionnaire.”
CHFA-680-10h.15a.m.
j'ai assisté, il n’y a guère, à la résurrec-
tion d’un chef-d'oeuvre de la facture
française, dont l’état calamiteux était
>
en tous points comparable à celui de:
l'orgue de Chartres. À une époque où
le chant choral est gravement menacé
ct les orchestres bannis des offices du
culte, il est plus que jamais nécessaire
RETRAITES
FERMEES
gorge. Une misère qui fait mal au visi- ciologique. Avec Raymond Laplante, et la beauté du meuble faisaient illu- flanc de l'édifice. En haut, je trouvai que l'orgue — ce “pape des instru- De
teur qui arrive dans ce pays et à la- les téléspectateurs referont ce voyage lorganiste titulaire, Victor Ruello, qui A CBXT et CBXT-1 ments”, selon Franz Liszt — nous aide RES
quelle on ne peut s’habituer. C’est au en Amérique du Sud qui leur fera voir Fi h j { faisait visiter l'instrument à un jeune conformément aux directives si curieu- SK
retour que l’on en saisit encore davan- que sur notre pauvre terre où subsiste e € ape e homme enthousiaste. Descendant d’une Pro ram sement négligées de S.S. Pie X, à “prier 2
tage toute la profondeur et l'étendue. la misère, il y a place pour l’amour, la x lignés d’imprimeurs, Pierre Firmin-Di- 8 Ines sur de la beauté”. Etoile du Nord
Au cours de ce voyage, Raymond charité et le don de soi. c| CHFA dot examinait, jeu après jeu, tous les u (Le Figaro) Saint-Albert
Laplante a vu, là-bas, différents or- Raymond Laplante reprend sa pipe registres de l'orgue, assemblait les français ge 26
ganismes officiels à l'oeuvre, comme €t en volutes de fumée dessine ses P. N, Durant la saison du gouret, timbres et hochait la tête devant des 7 Fo. il
les Nations Unies et l'Alliance pour le Souvenirs, couleur d'espérance. nous regrettons de ne pouvoir dif- notes obstinément muettes. De la tri- Samedi 13 mars ms
progrès, entre autres. La tâche de ces
associations officielles est plus facile
auprès des Latino-Américains qu’au-
près des Africains, par exemple. Mais
© mm Ÿ
On a vu des renards roux, note Sé-
lection du Readers Digeste de mars,
entraîner dans une chasse de quatre
fuser le chapelet le samedi soir.
Mars
10—Famille Candide Beauchamps,
bune, l'orgue ne faisait plus la moin-
dre illusion. Par le moyen d’échelles,
nous pénétrâmes dans les entrailles du
monstre, qui, pour une fois, méritait
9h.30 — Jeunesse oblige — Le Club
des Jnobs, avec Sacha et Marie-José
Longchamps. Rubrique de la coiffure
et du maquillage. Invités: Les Chadols.
Notre organisme comprend un autre
réseau aussi important .que le système
sanguin: le système lymphatique. D’a-
près Sélection du Readers Digest de
Mme Eloi Pétrin, Tél. 488-5266
Mme Arthur Piché, Tél. 488-7924
Mme Thérèse Rondeau,
Tél. 489-0626
Mme Gérard Leblanc,
il y a tant à faire dans tous les domai- jours toute une meute de chiens. Le McLennan. le nom dont on l'affuble par tradition. 10 heures — Bras dessus, bras dessous 7275, Si le système lymphatique ne se Ték, pe8eSlS
nes! Le groupe qui l’a le plus impres- renard roux n'est pas rusé que dans | 11-Famille Jacques Demers, Au lieu d'une armée de tuyaux four- — Chansonnettes, avec Serge Laprade. chargeait pas de récupérer les proté- HOMMES
sionné est celui des Travailleurs de la les fables. Plus on Le chasse, plus on Bonnyville bis, prêts à cracher leur mitraille so- Invités: Les Flamingos. ines sanguines qui se perdent à travers 15 au 17 avril (Jeudi - Samedi)
Paix. Ce plan d'aide à l'Amérique la- le traque, plus il devient malin. Com- | 12—Employés de l'hôpital Géné- | nore, nous trouvâmies. une artillerie dé- 10h.30 _— Les Enquêtes Jobidon — ae ne ao es DRE SL TES
tine a été mis sur pied par feu le pré- bien de chiens, par exemple, se sont ral cimée, Ce n'étaient que bombardes a- “Bas les masques”. Le comptable d’une Iconrane ST ER R RODSAUORRQnS Dire “A us ae Rien
sident Kennedy ct a été défini à la noyés en poursuivant l'animal futé et 15—Famille Ubald Chevalier, platies, flûtes effondrées, vergettes à grande compagnie s'est fait voler la tous d'hémoragie inteme en quelques Gas Fontaine, Tél "489-0752
conférence de Punta del Este, en août plus léger qui les entraînait sur une Morinville la dérive, équerres brinquebalantes, tu- paye des employés. heures. É
1961. Ce sont de jeunes Américains, couche de glace trop mince pour leur 16—Famille Pierre Lapointe, bes oxydés, porte-vent rompus, méca- 11 heures — La Faïm des autres —
hommes et femmes, qui consacrent poids! Donnelly nisme désarticulé: la guerre avait pas- Une nouvelle série de reportages sur
+
+
Parlons français, et parlons-le bien !
ne ce ve on fn ed nf nf nf nl nf ef fn ef nf nf ee olls cfa en en an nf na ed ef
*. Nos Programmes
680
k.c.
17—Paroisse Ste-Anne, Falher
18—Conseil LaVérendrye des
Chevaliers , Edmonton
19—Filles de Jésus, Morinville
22—Famille Joseph Doucette,
Girouxville.
23—Famille Henri Hébert, Mallaig
24—Famille Joseph Gratton, St-
.Sé par là — au propre comme au figuré
Le démontage des vitraux et leur rem-
placement par des toiles huilées ou des
panneaux de vitrex avaient laissé se
développer à l'intérieur de la cathé-
drale une humidité dommageable. La
neige elle-même s'était engouffrée par
des ouvertures mal protégées. Les ru-
les pays sous-développés d'Amérique
latine. Animateur: Raymond Laplante.
11h.30 —_ De 9 à 5 —
Dimanche 14 mars
9h30 — Coeur aux poings — Aven-
ture canadienne.
10 heures — La Poule aux oeufs d'or —
HORAIRE DE MESSES
Au service des Canadiens français
à Edmonton
IMMACULEE-CONCEPTION : 108A ave et 96e rue —
"nt — 9h00 — 10h30 — 12h00 et 5h.00 p.m.
€ k ; s : 10h30 — Les Belles Histoires des
. | Vincent des hivers de l'occupation avaient por- ,, ù pays SAINT-JOACHIM: 99e avenue et 110e rue —
Lundi au Vendredi 7 Po et de Fe EEE 25—Famille Ephrem Côté, Pla- té le coup de grâce à un organisme af- ce a de ne nou- 6h.30 — 8h. — 9h.30 — 11h. — 12h.30 — 5h. pm
6.50—ouverture chansons vous invite mondon faibli qui s’en allait, tel un humain, des AS D RAR VER -
6.55—Nouvelles 7.80—Petit ensemble 1.30-—Visite chez les 26—Famille Hector Noel, St-Paul jointures, du coeur et des poumons. . ter Bidou. | | SAINT-THOMAS : 8520 - 9e rue —
7.00—Chez Miville vocal Chansonniers 90 Une paroissienn : L l j , WU heures — Pleins feux sur Pauline Dimanche: 8h. — 9h.30 — 11h.
0—C p e de St-Joachim
CRT en 8.30 Regards sur le pe Au reste, même en parfait état, l'or- Julien.
; anchettes Es 2.00—nouvelles —Paroissiens de la cathédrale gue de Chartres, conçu tel qu'il l'est :
7.80—Chez Miville : DORA NRA 2.02—Salut les copains de St-Paul - actuellement, ne serait pas déclaré
ne 9.00—Concerts sym. 3.00—Radio-journal 31—-Vieillards du Foyer Youville :
.05—Sports , : a L 5
; : Mercredi: 3.05—Salut les copains Comité du Chapel ù
8.10—Prière du matin p u apelet, € {
8.18—Radio-réveil 1.30-—-Les souris dansent! 3.58—Nouvelles is CE Fi V | F | OÔ ni S e a F | a g e
8.28—Manchettes 7.00—Toute la gamme 4.00—-Prog. italien Edm à t e AÏC |
8.30—Radio-réveil … . | 7.80—Serenade 4.80-—Musique pour tous ne éria,
845-—Auj. dans Thistoire| 8.30—Concert du mer. les goûts Mon cher Monsieur, : Demandez nos échantillons
9.05—Avec Simone Jeudi: 5:00—Radio-journal Veuillez trouver ci-inclus mon offrande i i
Ù gratuits de papeterie
UE ue ue L30—Entretions 5 de -- pour tous dé Sister dus pour aider au maintien de la récitation d Per
: : , , ansons EF idi à i i
“E Chansons d'autrefois) 7.00-—Temps de ref. 5.55—Chronique quotidienne du Chapelet à la Radio. e mariage.
7 10.15-—Témoignages 7.80—Récital d'orgue sportive |
12.30—Joumal agricole 8.30— Petites symphonies 6.00—Radio-journal NOM nn Pr dssrossssaede en CODTST ENONCE
12.45-—Vie de femmes 9.15—Paysages et et reportage 6
1.30—Partage du jour musique 630-NHL Adresse COCCEPEECECTEEPEENNENEN ONE CEE een COLEETENTE TETE COCOOECT EEE .
2.00—A nous, mesdames] 9,30 Place publique Dose
| 8.45—Samedi soir avec
3.05—A nous, mesdames RS a Nous avons | n
D Ven SE a Un ce e plus large choix
,345—Radio actualités | 130_-Les :souris ‘dansont|10-00—Prog. ukrainien pour invitations et faire-part
au jour le jour, 7.00—Toute la gamme |10.30—Samedi soir avec d l'O |
sports, nouvelles | 730 Chasse a Paul ‘dans tout ues
5.50—Chronique sportive l’Inconnu 12.00— Nouvelles Concours de chansons pour L | t du Canada.
5.55—Nouvelles 8.30-—Petit concert £ a _
: 6.00—Les plus belles 9.00-Chorale du DAnRnenes Fête all Village @
voix Canada français 8.55—Bonjour
re 9.30—Serenade 9.00—Nouvelles Legal, Alber ta
05—Sports . 9.02-—Prog. Cris a F is è ei
6.10-Les plus belles Samedi: 9308 JL FRERE 1 — es thème “bu ne au village’ tenue Modèles de fantaisie
voix 6.50—Ouverture 10.00—Météo AS DO Gad àles :
6.45—Chapelet 6.55—Nouvelles 10.02—-Ballade musicale 2 — Que faire? PR cast où modèles unis.
7.00—30 minute d’infor.| 7,30—Nouvelles 10.30—Terre Nouvelle ue chanson PARC mélodie que décrit la vie d’un
7.30—{(selon le Jour) 7.00—Musique en tête Î11.00—Messe dominicale village albertain de le gaieté, la J01€, le travail
10.00—Prog. ukrainien 8.05—Sports - {12.00—Musique en dinant marquent les habitants jeunes et vieux. ®
RL ainsi que ne du que 12.15—Nouvelles Fe ns dans les deux langues,
es hommes . usique en tête |12.25—Sports . =2 |
vivent? 8.28—Manchettes 12.30—Vie croissante ; Les paroles peuvent être appliquées à un air connu. Aussi Î _—
ee l'abat-jour Re dans 12.45-—Musique en dinant 3 — Qui De Dore — ur le monde, sauf les serviettes allumettes
11.55-—Radio-ouest histoi : “itali organisateurs de Fête au Villa t. j =
19.05 Pensée du soir 9.00—Tante Lucille TE halle 4 Fone s va, _ Rs cartes de r emerciement.
Fin des émissions! 9.30—Par un beau 3.00—Prog. polonais — Prix de #50 à la meilleure chanson proposée.
Lundi: samedi 3.00—Prog. allemand 5 — Juges: les entrées seront jugées sur l’originalité, | . RATE D
UE es -4,80—Heure du rosaire de ire a nthousiasme : L aroles, la mélodie. Invitations imprimées
7.00-—L CI , } os souhaits 5.30—0 é a d dim ch a decision des juges sera ina e et ucune cor _ r
715—Serenade 10.30—Beau samedi AM 8.00 30" d'info. si 6 pondance ne sera entretenue. v Fe dans les 48 heur es après Ù
7.30—Revue des arts etlL1-00—Radio-journal 8.30—Cabaret du soir — Date limite: les entrées doivent être envoyées à ré i :
des lettres ee -.. [10.00—Prog. ukrainien a ee C-P. 90, Legal, Alberta, pour le Monde lo commande. 4h
8.30—-Sur toutes les + ers demain 10.30—Terre nouvelle mal . ne Re
scènes 11.80—Par un beau . .. [11.00—Sous Y'abat-jour 7 — Le gagnant sera notifié 30 jours après la fermeture és
: 12.00—Angélus 12.00—Nouvelles et sports du concours. Toutes les pièces proposées devien- | M P | 1
pes ee Le 12.02—Musique en dinantf sports nent pravriété de Fête au Village, aucune ne sera R Ë M E R Î Ë. L A S U
: ntretiens 12.15—Nouvelles 12.05—Recueillement retournée à l’autenr. | LT | |
chansons , 12.25—Sports : ._ Fin des émissions Fête au Village, C.P. 90, Legal, Alberta i :0M10-1098 | | |
p PS ee . si de re 1er :LOO-TO9Oème 2 ,
réééiéééieeteeeeseeeeeseee 1 TM OPèmerue Tél 4224709 : Edmonton, Alberta
Hem nr
Mercredi, le 10 mars 1965
Le bilinguisme
Un Canada français
est-il encore possible?
On ne sauvera pas la Confédération
canadienne en se contentant de lui in-
jecter quelques doses, même massives,
de bilinguisme (!) La crise est trop gra-
ve et le remède trop superficiel. Il
faut davantage et bien autre chose; un
Québec français n'y peut suffire, il
faut un Canada français (cf. La Sur-
vivance, 3 mars, p. 6).
Le malheur est qu’un Canada fran-
çais — je ne dis pas un Québec fran-
çais — est loin d’être aujourd'hui une
chose assurée. Si, en effet, on réser-
ve ce titre de Canada français à l’en-
semble des communautés canadiennes
de langue maternelle française vivant
hors du Québec, on n’a qu’à consulter
les statistiques fournies par les derniers
recensements fédéraux pour saisir aussi-
tôt que c’est une bien petite chose que
le Canada français. Le tableau ci-des-
nous le montre clairement:
Poucentage des Cänadieïs de langue
maternelle française dans la
population totale de chaque province
1941 1951 1961
TN. __ —% 064% 068%
C.B. 135 ‘168 1.60
AL 3.95 3.64 3.17
Sask. 428 442 391
NE. 715 608 5.37
Man. 7.07 698 6.61
Ont. 7.63 143 6.82
L.-P.-E. 1125 861 7.60
N.-B. 3451 35.89 35.20
Inutile de nous leurrer: sauf dans
une prôüvincæe, lé Canada fränçais ne
fait pas le poids et, dans deux provinces
au moins, il est à peine perceptible.
Bien plus, sa situation, au lieu de s'a-
méliorer, s'est détériorée de 1951 à
1981; Terre-Neuve mise à part, par-
tout ailleurs il a connu durant cette pé-
riode une baisse dans son pourcentage.
C'est que ses membres ‘s'anglicisent à
un rythme rapide, comme en témoigne
le tableau suivant: |
Pourcentage des Canadiens d'origine
française hors du Québec se déclarant
de langue matemelle anglaise
1941 1951 1961
TN. —% 781% 852%
C.-B. 53.6 560 648
NE. 39.2 49.2 569
L-P.-E. 29.1 463 552 7
AL 29.9 39.5 499
Sask. 234 327 43.1
Ont. 25.1 313 377
Man. 146 224 303
N.-B. 68 91 122
Ici, il n’y a pas d’excption: dans
chacune des provinces, la marche à
a .
Les Canadiens connaissent mal
par Richard Ares, 5s.i.
J’anglicisation apparaît constante, irré-
sistible et prend même l'allure d’une
course au suicide en certaines d’entre
elles. En Alberta, par exemple, le Ca-
nada français a perdu régulièrement, à
chaque recensement, une tranche de
10% de ses effectifs: de 29% qu'ils
étaient en 1941, les anglicisés du Ca-
nada français sont passé à 39% en
1951et à 49% en 1961.
Cette situation tragique d’un peu-
ple en voie d’assimilation hors du Qué-
bec peut-elle être redressée? En d’au-
tres termes, peut-on espérer qu’il y ait
encore un avenir, je ne dis pas pour un
Québec français, mais pour un Canada
français? La question est grosse de con-
séquences pour tous les Canadiens et
met en jeu le destin même de la Con-
fédération.
Je réponds que, laissé à lui-même et
abandonné au libre jeu des forces irra-
tionnelles: géographiques, économiques
et sociologiques, le Canada français
hors du Québec ne me paraît guère
avoir d'avenir, Si puissantes et si péné-
trantes se révèlent les pressions du mi-
lieu nord-américain que, pour ke main-
tenir, il faudra bien autre chose que
les simples forces naturelles de l'ins-
tinct et du sentiment, bien autre chose
que des appels à la fierté d’origine et à
la solidarité linguistique. Aussi bien
alors se résigner à vouer le Canada
français à une assimilation galopante
qui le réduira graduellement aux seuls
contreforts du bastion québécois, c’est-
à-dire aux populations encore françaises
des provinces de l'Ontario et du Nou-
veau-Brunswick. Bref, en tant que fait
de nature, le Canada français hors du
Québec semble bien condamné à un
rétrécissement graduel êt à la dispari-
tion totale dans plusieurs provinces.
Est-ce à dire que tout soit fini et qu'il
n'y ait rien à faire? Non pas, car ce que
la nature laissée à elle-même ne peut
réussir, la volonté humaine souvent le
peut. La présence d’un Canada franco-
phone au sein de l'énorme masse anglo-
phone recouvrant l'Amérique du Nord
apparaît, sans doute, quelque peu con-
tre-nature, mais pas beaucoup plus que
l'existence d'une Confédération cana-
dienne bâtie ellemême à l'encontre
des exigerices géographiques et écono-
miques du continent nord-américain.
Vaille que vaillé, tiraillée en tous sens,
attirée vers le Sud de tout son poids, la
Confédération n’en subsiste pas moins,
et cela presque uniquement parce que
des hommes ont voulu et veulent en-
.
les missions du Canada
— affirme Mgr Pignedoli,
Ottâwa (CCC) — De retour d'un
voyage qui. l'a conduit dans trois vi-
cäriats apostoliques du Canada, le dé-
légué apostolique du Canada, S.E. Mgr
Sergio Pignedoli éstime que les Cana-
diens ne s'intéressent peut-être pas
suffisamment aux missions canadien-
nes.
C'ést ce qu'il a déclaré au cours
d'une interview à Ottawa. “La géné-
rosité pour les missions est bien con-
nue, dit-il. On trouve d'ailleurs des
missionnaires canadiens dans toutes les
parties du monde. Mais peut-être les
Cänadiens pourraient-ils, sans se dé-
sintéresser le moindrement des mis-
sions de l'Amérique latine, de l'Afrique
et de l'Asie, s'intéresser davantage aux
missions difficiles du Nord canadien.”
Mgr Pignedoli se demande même
si les prêtres et même les laïcs, ne de-
vraient pas prendrè leurs vacances dan
le nord et du même coup visiter les
missionnaires des hauts vicariats a-
postoliques du Canada au lieu d'aller
à Miami, aux Bermudes ou ailleurs.
Le délégué apostolique a visité ré-
cemment les vicariats apostoliques de
Whitehorse, de Prince-Rupert, et du
Labrador, Il visitera cet été les vica-
riats de la Baie d'Hudson, de la Baie
James et du Keewatin. Quant aux vica-
riats de Grouard et du Mackenzie, il ne
les visitera que l’an prochain puisque
ceux-ci ont déjà été visités par son
prédécesseur, S.E. Mgr Sebastiano Bag-
gio. Il se rendra à la Baie d'Hudson en
avril, au Keewatin en juin et à la Baie
James en juillet.
Mgr Pignedoli affirme qu'il tenait à
visiter certains vicariats apostoliques en
hiver afin de se rendre compte des con-
ditions difficiles dans lesquelles les
missionnaires travaillent. Il ajoute que
s'il visite les vicariats apostoliques a-
vant les diocèses, c'est parce que le
travail apostolique dans les territoires
de missions est plus difficile et que les
territoires immenses des vicariats sont
très importants pour l'avenir du Ca-
nada. Les mines: de fer du Labrador,
par exemple, comptent parmi les plus
‘riches du monde.
La présence de l'Eglise
Ce qui a frappé le délégué aposto-
lique au cours de sa visite, cest que
dans les vicariats apostoliques l'Eglise
est vraiment au centre de toutes les
activités humaines. Chaque mission
est plus qu’un centre de catéchèse et
de vie sacramentelle. “Les messes, n0-
te le prélat, sont bien plus belles dans
les missions que dans les villes. Les
gens y participent davantage et y chan-
ent plus. À certains endroits, les gens
qui veulent communier — et c'est la
grande majorité — viennent déposer
leurs hosties dans le ciboire placé à
l'entrée du choeur, et ils doivent pour
cela arriver quelques minutes avant
le début de la messe.”
délégué apostolique —
Mgr Pignedoli déclare que les gens
qu'il a rencontrés sont des gens aguer-
ris et forts, parce qu'ils sont habitués à
vivie dans des conditions difficiles. Ils
sont aussi forts spirituellement et très
religieux,
“Le progrès n’est pas opposé à la
vie spirituelle, fait observer le délégué
apostolique, mais quand les hommes
ont une vie facile, ils n’apprécient peut-
être pas autant les valeurs spirituelles
que ceux qui vivent dans des condi-
tions difficiles.” |
“Le fait qu’une seule congrégation
religieuses, les Oblats, est à loeuvre
dans ces vicariats apostoliques, donne
une solide unité à l’action missionnaire
et aux méthodes d’apostolat”, ajoute-
t-il. ‘
Les missionnaires, note le prélat,
sont très unis à leurs gens, et c’est peut-
être pour cela que la nouvelle liturgie
a été si bien acceptée et que les laïcs
sont habitués de prendre des respon-
sabilités.
120 missionnaires
laïcs à Prince-Rupert
Les vicariats apostoliques sont pau-
vres en général, poursuit Mgr Pigne-
doli, mais elles ont surtout besoin de
personnel. II note au passage avec ad-
miration qu'il y a dans le vicariat de
Prince-Rupert, quelque 120 mission-
naïres laïcs à l'oeuvre et qui ont ac-
cepté de consacrer deux ou trois ans
de leur vie à ce vicariat, et cela sans
salaires. Ces laïcs, qui viennent surtout
de l'Ontario, du Québec, de l'Alberta
et de la Saskatchewan, ont entre 20 et
25 ans et accomplissent une tâche re-
marquable dans les hôpitaux ou dis-
pensaires, les écoles, etc.
Mgr Pignedoli a aussi été frappé
par la vie communautaire qui existe
dans tous ces territoires de missions.
Les immigrants y sont nombreux et
c’est ainsi qu’à Kitimat, C.-B. 32 pays
sont représentés au sein de la popula-
tion. Ils deviennent très rapidement
des Canadiens et les citoyens ont en-
tre eux les rapports très amicaux. En
outre, les rapports entre les catholiques ‘
et les protestants sont excellents.
“La vie familiale et religieuse dans
les vicariats visités jusqu'ici est très
bonne, souligne Mgr Pignedoli. La vie
familiale est particulièrement remar-
quable chez les Indiens; être ensem-
ble est presque une nécessité physique
pour eux. Les Blancs et les Indiens vi-
vent assez près les uns des autres. Cet-
te vie isolée ne présente pas que des
avantages: les boissons alcooliques y
sont un danger.” |
Mgr Pignedoli conclut que les Cana-
diens connaissent mal leur pays et
souligne de nouveau que les prêtres
canadiens auraient avantage à aller
prendre leurs vacances dans les vica-
riats apostoliques du Canada.
e e
=
LD
Me Odile Roullet, avocat au Barreau
de Genève, présidente de l'Association
Suisse d'entraide au Pérou, présente-
ra une conférence le 9 mars, à l’Audito-
rium Le Plateau, 3710, rue Calixa-La-
vallé, Montréal, devant les administra-
teurs et le personnel des Caisses po-
pulaires et du Mouvement Desjardins,
à l'occasion de l'assemblée générale
annuelle de L'Institut Coopératif Des-
jardins, qui débutera à 8h.00 p.m.
Cette conférence est sous les auspices
de La Fédération de Québec des U-
nions régionales des Caisses populaires
Desjardins, de La Sosiété d'Assurance
des Caisses populaires et de L’Assuran-
ce-Vié Desjardins, qui tiendront leur
assemblée annuelle respective les mar-
di et mercredi, 9 et 10 mars. .…..… …..
core qu’il en soit ainsi. Si elle n’était
qu'un fait de nature, il y a longtemps
qu'elle aurait disparu de la carte du
globe.
De même, et à plus forte raison, le
Canada français ne peut subsister que
s'il est voulu, que si des hommes veu-
len réellement et quotidiennement
qu'il subsiste. Ce n’est plus une ques-
tion de sentiment, c’est devenu une af-
faire de raison et de volonté. En d’au-
tres termes, il n'est d'avenir pour un
Canada français hors du Québec que si
cet avenir est voulu rationnellement et
organisé solidairement, que si tous les
principaux intéressés conjuguent leurs
efforts afin de lui procurer ces condi-
tions de vie sans lesquelles une com-
munauté nâtionale, à plus forte raison
si elle ne constitue qu’une minorité,
ne peut que dépérir et finalement dis-
paraître.
Ces conditions de vie, quelles sont-
elles? Un prochain article le dira.
+ .
- Mariages
en Papouasie
De nos jours c’est parfois une tran-
saction coûteuse que d'acheter une é-
pouse pour un jeune Papou, dans ce
territoire australien de la Nouvelle-
Guinée. Selon le système du “prix de
la mariée” une tradition qui remonte
à des siècles dans l'existence des Pa-
pous, les paiements sont faits par le
clan de la famille du jeune homme, au
clan de la jeune épousée. Avec la ci-
vilisation, cette coutume a pris des
proportions au lieu de diminuer en po-
pularité. Aujourd’hui, les futurs beaux-
pères exigent des sommes d'argent
plutôt que les paiements traditionnels
consistant en bois de chauffage, ani-
maux de ferme ou bijoux en coquilla-
ges. Tous les parents font leur part dans
le système compliqué de paiements qui
existe dans presque toutes les régions
du territoire et commencent aux fian-
çailles.
A la cérémonie nuptiale, il y a
grande distribution de cadeaux de
part et d'autre. Mais ces cadeaux con-
tinuent de se donner depuis la nais-
sance d'un enfant et le paiement final
vient souvent à la mort.
Si la femme quitte son mari ou si
l'union est stérile, les parents de l'é-
pouse sont obligés de rendre le prix de
la mariée.
Plusieurs Blancs qui ont épousé des
femmes indigènes furent également im-
pliqués dans la coutume de ce marché
d’épouses, mais en général, ils ont évité
les plus gros paiements. Toutefois, il
m'est pas rare que des Australiens se
mariant avec des Papoues, doivent pa-
yer jusqu'à $1,200. Ils ont découvert
aussi qu'aux termes de la loi tribale, ils
sont tenus à d’autres obligations. Ils
doivent garder des parents à la maison,
fournir l'alimentation au clan de leurs
épouses et offrir des cadeaux rituels à
certaines époques de l'année.
+ °
Distinction américaine
au cardinal Bea
Philadelphie (CCC) — La ville de
Philadelphie, aux Etats-Unis, a con-
féré son prix annuel pour la fraternité
entre les nations au cardinal Augustin
Bea. Ce prix, qui a été attribué deux
fois seulement à un étranger au cours
de ces vingt dernières années, va à une
personnalité qui s’est particulièrement
distinguée en faveur de la fratemité
entre les hommes et les nations et de
’égalité raciale.
L'attribution du prix au cardinal Bea
est motivée, d’une part, par sa compré-
hension fondamentale de la fraternité
et de l'égalité existant entre tous les
hommes et.toutes les races, et, d'autre
part, par les efforts qu'il a fait, en sa
” qualité d’Allemand, pour la réparation
des crimes des nazis. Le prix sera con-
féré au cardinal le 29 avril; le lende-
main, le prélat sera proclamé docteur
“honoris causa” du Collège universi-
taire des jésuites de Philadelphie.
| EL +
Saviez-vous que la Foire mondiale
de New York qui se poursuit présente-
ment marque le 340e anniversaire du
premier établissement sur l'ile de Man-
hättan en 1625?
LA SURVIVANCE
Page 7
Les Franco-Ontariens devant la commission Laurendeau - Bunton
Les inspecteurs d'écoles:
“Le Canada français
ne se limite pas au Québec”
“Le Canada français ne se limite
pas à la seule province de Québec, de
dire les Inspecteurs d'écoles franco-
ontariens et les professeurs d'écoles
normales dans leur mémoire sur les
problèmes du biculturalisme.
“La dualité culturelle de la nation
suppose l'existence de groupes d’expres-
sion française et d'expression anglaise
d'un océan à l’autre, chaque groupe
devant sentir qu'étant lui-même, il
peut jouer un rôle de partenaire qui
accepte sa plein part de responsabilité
dans la vie de la nation.
“Les groupes anglophones minori-
taires au Québec et les groupes franco-
phones minoritaires dans les autre pro-
vinces doivent être non seulement pro-
tégés mais aidés à se développer.
“Dans le Québec, le groupe français
aura sa vie et le groupe anglais Ïa
sienne; dans les provinces à anglopho-
ne, certaines régions prendront un ca-
ractère nettement français et les ins-
titutions culturelles françaises y se-
ront florissäntes, Question de mosaique
et de juxtaposition plutôt que d'homo-
généité uniforme.” *
La Confédération
Les inspecteurs et les professeurs d’é-
coles normale de l'Ont. français souli-
gnent aussi comment “les deux prin-
cipaux groupes culturels qui ont pré-
sidé à la Confédération devraient sen-
tir que chacun peut se développer plei-
nement selon son esprit et ses institu-
tions et cela d’un bout à l'autre du:
pays.”
“Lo climat général du pays s'améli-
orera dans la mesure où les citoyens
‘accepteront la validité des droits des
autres citoyens et où ils seront prêts à
en tenir compte dans un esprit de jus-
tice et d'équité. En somme l'esprit im-
porte plus qué la lettre. rappellent-ils.
Solutions possibles?
Pour faciliter le respect des droits
des autres et en particulier des groupes
culturels minoritaires, les inspecteurs et
les professeurs d'écoles normales men-
tionnent des solutions possibles, à sa-
voir:
— sur une base purement pragma-
tique, ne pas s'occuper des grands prin-
cipes et chercher à résoudre les pro-
blèmes au fur et à mesure qu'ils se
présentent et cela dans un esprit nou-
veau;
— ou créer au sein du gouvernement
central un ministère des minorités cul-
turelles qui assumerait la responsabilité
de voir que les groupes minoritaires,
tant anglophones et francophones, jou-
issent des services d'éducation depuis
le degré élémentaire jusqu’à l’universi-
té;
— ou bien corriger les conditions
qui militent contre le développement
de la culture française en Ontario en
favorisant l'acceptation du principe du
bilinguisme; en assurant un revenu aux
écoles séparées fréquentées par les
Franco-Ontariens, c’est-à-dire compa-
rable à celui per capita, dont disposent
les écoles publiques non-cofessionnelles
en reconnaissant au jeune Franco-On-
tarien le droit de faire ses études se-
condaires comme ses études primaires
en se servant de sa langue maternelle;
en permettant aux écoles normales
franco-ontariennes d'établir le cours de
formation de deux ans; en confiant les
institutions franco-ontariennes à la ju-
ridiction d’un surintendant responsable
directement au sous-ministre de Y’'Edu-
cation; en déterminant une procédure
adéquate permettant Vobtention de
classes franco-ontariennes dans un ar- :
rondissemènt donné et en facilitant les
rencontres entre les fonctionnäires fran-
cophones du ministère ontarièn de l’'E-
ducation et des éducâteurs d'éxpression
française du Québec et des autres
provinces.
Choisir . ..
À la lumière de la réalite, les ins-
pecteurs et les professeurs d'écoles nor-
males rejetent la première comme lais-
sant trop de liberté aux amants du sta-
tu quo et aux fervents de la lettre au
détriment de l'esprit.
Quant à la deuxième, le ministère
fédéral des minorités culturelles, il ne
conviendrait vraiment d'y songer que
si la troisième s’avérait impossible.
Cette dernière, d'autre part, leur
semble la plus apparentée où la vitali-
té et la sincérité ne sont pas de vains
mots.
“Les Franco-Ontariens reconnaissent
que le sort de la culture française au
pays est lié au renforcement du Qué-
bec comme centre de vie française au
Canada, mais ils refusent d'accepter
la thèse .qui veut identifier Québec et
Canada français, disent-ils.
L'unité nationale se réalisera bien
mieux, à leur avis, si l’on envisage le
problème du biculturalisme de façon
à y faire entrer toute la population du
pays y compris les groupes minoritaires
dans les provinces à majorité anglopho-
ne.
“C'est aussi pourquoi, ont révélé Îles
éducateurs franco-ontariens, il semble
opportun pour faciliter le respect des
autres ct en particulier des groupes
culturels minoritaires de redéfinir les
structures au sein desquelles notre
peuple évolue”, d’où les recommanda-
tions visant à corriger les conditions
qui militent contre le développement
de la culture française en Ontario.
Le principal porte-parole de l’Asso-
ciation des inspecteurs d'écoles franco-
ontariens et des professeurs d'écoles
normales devant les membres de la
Commission Laurendeau-Dunton a été
M. Roger Saint-Denis, de l'Ecole nor-
male de l’Université d'Ottawa.
L'Institut c.-f. d'Ottawa:
U n bureau canadien-français
pour renseigner
— La création d'une agence d’infor-
mation sur le Canada français a été
proposée devant la Commission royale
d'enquête sur le bilinguisme et le bi-
culturalisme, par l'Institut canadien-
français d'Ottawa.
Dans son mémoire, l’Institut, fondée
en 1852, soit 15 ans avant la Confédé-
ration, propose un bureau d'informa-
tions canadiennes-française -(Office of
French Canadian information), qui au-
rait pour tâche de corriger autant que
possible les erreurs disséminées sur le
compte des Canadiens français au Ca-
nada et à l'étranger.
L'Institut canadien-français d'Ottawa
voit ce bureau comme un organisme
autonome, dirigé par des Canadiens
français, pas nécessairement tous du
Québec. En réalité la tâche du bureau
d'informations canadiennes-françaises
serait double. D'un côté dans des é-
crits rédigés en anglais, non des tra-
ductions, il chercherait à corriger les
informations erronés et d'autre part,
il devrait aussi renseigner les Cana-
diens anglais sur le mode de vie, les
aspirations et les réalisations du peuple
canadien-français.
Subventionné mais
affranchi de la politique
Le mémoire propose deux façons de
financer ce bureau d'informations ca-
nadiennes-françaises:
—— l'instituer en fonction d'ententes
fédérales-provinciales, ou mieux
— le confier à une fondation dont
les revenus seraient assurés par le gou-
vernement fédéral, les gouvernements
provinciaux, les grandes sociétés finan-
cières et les particuliers.
“Un tel organisme apporterait une
contribution d’un prix inestimable à
l'unité nationale,” dit le mémoire, qui
précise qu'il entraînerait au plus des
déboursés annuels de quelque $100,000
mais, éventuellement, la vente de cer-
tains ouvrages pourrait, sans en assurer
la rentabilité, diminuer le coût d’opé-
ration,
Accusations contre È
la Presse Canadienne
Le mémoire s'est plaint des organes
de communication affirmant qu'à “l’ex-
les anglophones‘
ception de “Radio-Canada, dont les
réseaux de langue française ont rendu
d'immenses services à tous les Cana-
diens français, nous ne connaissons au-
cun organe important de communica-
tion qui soit tout à fait impartial à no-
tre égard”.
H s’en prend particulièrement à la
“Canadian Press’ affirmant que “cette
agence de nouvelles est administrée par
un personnel compétent et anglopho-
ne, qui, naturellement, protège les
intérêts de Ja majorité.”
L'Institut accuse la Presse Canadien-
ne de disséminer des erreurs et des
préjugés. “Trop de ses reporters châ-
tient, sauf à quelques exceptions près,
d'une façon impitoyable mais toujours
voilée ceux qui ont le malheur de ne
pas penser comme la majorité anglai-
Les qualités prolifiques
de la soupe aux pois . . . ....... .......
Le mémoire ne cite qu’un seul ex-
emple, qui remonte à 1939 pour appu-
yer ses accusations. Il dit que la Presse
Canadienne s'était alors empressée de
rapporter les paroles d'une diététicien-
ne quelconque de Toronto, qui, ayant
visité Québec, attribuait à la soupe
aux poids les qualités prolifiques des
Canadiens français.”
Sans donner de précision, il dit que
plus récemment, l'agence de presse a
accordé beaucoup trop d'importance
aux déclarations des séparatistes en re-
gard de leur force numérique.
“Mais la nouvelle est-elle favorable
au Canada français qu'on semble ne:
la distribuer qu’au réseau de Québec”,
dit-il, pour ajouter que dans le domaine
international, à l'exception des nouvel-
les émanant de Washington, “la Cana-
dian Press nous sert que ce que Lon-
dres veut que l'on sache”.
+ .
Hitler avait donné l'ordre de brûler
et d’anéantir Paris, en août 1944, avant
que les Allemands ne l'évacuent devant
l'avance alliée. “Paris brüle-t-il?”, le
livre condensé de Sélection du Reader’s
Digest de mars, raconte l'histoire se-
crète des journées inoubliables au cours
desquelles Paris fut sauvé et libérél
L'intérieur de la Che-
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avec cendriers à l'ar-
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La meilleure information, c’est celle qu’un esprit
lucide fait tenir en dix phrases nettes et sans
bavures. (EF. Mauriac)
— mercredi, 3 mars —
une des plus grandes chasses à l’homme est lancée pour retrouver
celui qu’on n'aurait jamais voulu voir s'évader, Lucien Rivard — on
en parle en Chambre à Ottawa et à la Législature de Québec — sa
femme est à la maison, on la croyait disparue hier — tout le person-
nel de nos forces armées reçoit une augmentation de salaire — la
législature albertaine présente son plus haut budget — le docteur
Herbert Meltzer sera candidat libéral pour Edmonton-Ouest — la
Chine insiste pour que la Russie rejette les idées pacifiantes de
Khrouchtehev — l'Ordre de Jacques-Cartier, appelé “la patente”,
scrait défunt —
— jeudi, 4 mars —
Rivard écrit pour s’exeuser du trouble qu’il crée à la police — pour
la 2e fois en un mois, les étudiants moscovites assaillent l'ambassade
américaine pour protester contre ce qui se passe au Vietnam — The
Western Catholic deviendra The Western Catholic Reporter en
septembre, avec M. Douglas Roche comme éditeur — Michèle Duclos
et Michelle Saulnier paraissent en cour à New York — Yvon Dupuis
poursuit le ministre du revenu du Québec pour #100,000 — pour
la 3e fois en un mois, le gouverneur général parle de l'unité na-
tionale à sauvegarder — la Syrie nationalise 9 compagnies d'huile —
__. — vendredi, 5 mars — |
pour le moment, Ottawa n'offre pas de prime pour aider à capturer
Rivard et son compagnon, on le croit encore à Montréal — Je cardi-
nal Mindzenty, réfugié à l'ambassade américaine de Budapest depuis
1956, refuse de quitter son pays à moins que l'Etat reconnaisse ses
titres et fonctions comme primat de Hongrie — on pressent une
nouvelle dispute entre Diefenbaker et son aile Québécoise — un
journal de Montréal dit que les compagnons de Rivard et les gar-
diens savaient qu’un coup de maître se préparait — Pearson à New
York où il rencontrera U Thant — Rusk explique aux ambassadeurs
sud-américains la conduite des E.-U. au Vietnam —
— samedi, 6 mars —
le RIN, mouvement séparatiste, dit qu'il élira au moins 5 députés
aux prochaines élections au Québec — un nouveau coup d'état sem-
ble se préparer au Vietnam-Sud — Wilson visite l'Allemagne de
l'Ouest — Sharp prévoit des élections assez tôt — Tito se propose
comme médiateur entre les E.-U. et le Vietnam-Nord — Ottawa aide
Terre-Neuve a déménager des centaines de familles de pêcheurs qui
ont peine à vivre — Manning s'oppose à l'élargissement des lois sur
le divorce —
dimanche, 7 mars —
la reine Louise de Suède meurt à 75 ans — après 39 jours de grève,
7000 employés de Chrysler en Ontario retournent au travail — la li-
gue des pays arabes convoque ses 13 membres pour protester contre
Bonn qui veut des relations diplomatiques avec Israel — encore de
la violence contre les Noirs en Alabama — des officiers de notre
Wheat Pool sont à Moscou, on croit qu’ils négocient une autre
vente importante de blé — einq albertains trouvent la mort sur les
routes en fin de semaine —
1,7 — lundi, 8 mars —
les E.-U. et le Vietnam-Sud intensifient leur travail contre les com-
munistes : 3,500 fusiliers américains y sont dépêchés — l'Iran abolit
sa coutume de pendre publiquement ses criminels — Diefenbaker
reproche à Pearson d’avoir dévoilé les plans du gouvernement dans
un discours à New York, plutôt qu'en Chambre — le Canada se dis-
socie de l'Inde et de la Pologne à propos de la situation au Vietnam-
Sud: ces deux pays refusent d'y voir une agression de la part du
Vietnam-Nord —
— mardi, 9 mars — |
les Vietcongs font de nouvelles trouées dans le Sud-Vietnam, mais
se font mal ramasser, ils ont des armes chinoises et russes — on pré-
dit que la Chine fera son 2e essai nucléaire d'ici dix jours — la
police de l’Alabama barre la route aux Noirs qui marchent vers, la
capitale et les force à rebrousser chemin — le président Johnson se
montre irrité de ‘la justice’ du gouverneur Wallace de l'Alabama —
Bennett, de la Colombie, suggère que Radio-Canada ne prenne plus
d'annonces de cigarettes — notre université compte 9,800 étudiants,
elle en aura 14,000 en 1970, faut prévoir — les sueriers du Québec
ont commencé à entailler — une semaine après l'évasion de Lucien
Rivard, Ottawa promet une récompense de $15,000 pour toute infor-
mation qui conduirait à la capture du fugitif — après la fuite de
Banks et de Rivard, Diefenbaker dit que Favreau devrait quitter
son poste —
ÉTAT LE LEO EE LENETENELU DELLE CLUEETETCELLELEEE EEE TE ERTRNLEE LE :
Les Canadiens français en Alberta
une série de causeries prononcées par
Monsieur Rodolphe Laplante,
premier rédacteur de LA SURVIVANCE.
En ondes tous les dimanches à 12h.45 p.m.
sur les ondes de CHFA.
14 mars, importance de la télévision française
21 mars, le rôle des commissaires d'école
28 mars, lecture de revues de langue française
4 avril, institutions françaises de l'Alberta
11 avril, concours de français
TELLE TLTLLLE LLEALELLELOLCELLECEETTEUELLEECEEULEOTE TE NON PET ET TENEENNNEN EEE
ES ere ES à PES 1 EE
CEE CETCE CECE CE CEE LE CECELDEUE CECELEE TELE CE OC
EF CELL CUELECEL CET CE CEE CEE LED CEEEE CEE EL ET EU TE
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Prix de l'abonnement: Canada, $3.50; étranger, $4.50
om
PA A A CE |
LA SURVIVANCE
Celui qui fit le plus parler de lui la semaïne dernière, Lu-
cien Rivard qui s’est évadé de sa prison mardi soir der-
nier. Figure clé dans l’enquête Dorion, le Canada connaît
présentement la plus sérieuse chasse à l’homme jamais
connue.
+
Un Juif propose d'élever un monument
à la mémoire de Pie XII
Rome. — Un monument sera érigé
à Pie XII à Rome sur la proposition
faite au journal “IL Tempo” par un
Israélite qui déclare devoir à ce pape
d'avoir échappé avec sa famille aux
persécutions nazies.
Le journal, en s’associant à cette
proposition, a ouvert une souscription
en vue de réliser le monument “en ré-
paration solennelle et en témoignage de
gratitude”. “Il Tempo” estime en effet
que les Romains et tous les catholiques
italiens se doivent de rendre justice à
ce pape calomnié. Relevant que dans
sa lettre l’Israélite en question repro-
che aux communistes d’avoir cherché à
souiller la mémoire de Pie XII en ap-
+
puyant Ja tentative de ceux qui avaient
voulu jouer à Rome la pièce “Le Vicai-
re”, le journal écrit:
“Les communistes ont voulu faire
savoir qu’ils ne sont pas disposés, même
à Rome, qui depuis vingt siècles est
le siège vénéré du Vicaire du Christ,
à renoncer à l’athéisme qui est la clé
de voûte de leur doctrine.”
L'anniversaire de la naissance de
Fie XII et de son élection tombe au-
jourd’hui, 2 mars. A cette occasion s'est
ouverte en souvenir de ce pape une
série de manifestations religieuses qui
dureront dix jours. Une messe a été
célébrée devant sa tombe dans les grot-
tes vaticanes.
+
Les ‘AA’ s'inquiètent du problème
des adolescents alcooliques
Edmonton — “L’'alcoolisme chez les
adolescents, au Canada est un pro-
blème très sérieux et beaucoup plus
répandu que les gens ne se l’imaginent.”
Tel est l'avis émis par David “B”,
lun des directeurs du comité national
des alcooliques anonymes.
Adressant la parole aux membres de
‘l'association, à Edmonton, M. David
“B” révéla que, pour combattre ce
problème, les “A”, en collaboration
avec les ministères de l'Education du
Québec et de l'Ontario, ont introduit
dans les différentes écoles, des cours
préventifs sur l’alecolisme,
“Le cours est conçu, dit-il, de mani-
ère à renseigner l'étudiant sur ce qu'est
un alcoolique et sur les différents pro-
blèmes d’ordre physique, moral, social
et économique qu’il subit.”
Plusieurs divisions ont été établies à
l'intérieur de l'association pour accueil-
lir entre autres, les adolescents, qui
font partie d’une famille dont un mem-
bre est alcoolique. D'autre part, des
soins sont prodigués à cette famille.
David “B” faisait remarquer à son
auditoire que l'opinion publique ainsi
que médicale considèrent maintenant
l'alcoolisme comme une maladie. En
conséquence, cette maladie requiert,
comme toute autre, des soins médi-
caux intenses et l’hospitalisation. “C’est
une lacune qu'il faut déplorer, d’ajou-
ter le conférencier, de voir que nos hô-
pitaux sont si peu munis pour traiter
adéquatement les alcooliques.”
L'association des alcooliques anony-
mes groupe environ trente mille mem-
bres à travers le Canada, ce qui re-
présente 10% de tous les alcooliques à
travers le pays.
Pour les parents
-Cours de préparation à l’enseignement du nouveau progranm-
me de religion. Pourquoi les nouveaux catéchismes? Qu’est-
ce qu’ils contiennent? Comment aider nos enfants? etc.
Cette série de cinq cours débuta vendredi dernier, elle
se continue encore pour quatre semaines. Le cours du 12
mars sera donné par la Rév. Soeur Jeanne-Louise, e.s.c., à
9h. p.m.
s
Tous ces cours se donnent à la salle paroissiale de l’Im-
maculée-Conception, 10830-96e rue. Tous sont bienvenus.
Entrée gratuite.
Mille voix de jeunes présentent
un régal de chants français
à l'Auditorium du Jubilé
À l'occasion du Festival annuel de
la chanson française qui a eu lieu Je
dernier dimanche de février, mille
voix de jeunes Canadiens français de
la région d'Edmonton ont réjouit un
autre mille personnes dans l'auditoire.
Douze écoles, comprenant dix-sept
choïales avec une variété de personna-
ges de huit personnes à cent quatre-
vingt dix, se sont succédée pendant deux
heures à tour de rôle sur le majestu-
eux théâtre de l'auditorium du Jubilé.
Les écoles de Grandin, Beaumont et
Sacré-Coeur ouvrirent le programme
avec une variété de chants à l'unisson
et en parties. La mime du chant “Mar-
che en avant” par Ja chorale de Pécole
Grandin a suscité des applaudissements
non seulement pour l'humour présenté
mais aussi pour la justesse des voix et
le ton artistique dans ce chant. Il est
toujours beau de voir l'école entière de
Beaumont sur le théâtre. Cette école
présenta trois chorales — la première,
du grade un à douze présenta “Alou-
ette” en unisson suivi du “Joyeux Pro-
meneur” à quatre voix par le grade
sept à douze. Au cours du programme
leur chorale de garçons nous donna une
version de “Les Champignons”.
Un merveilleux effort accompli par
l'école Sacré-Coeur comprenant 190
élèves des grades 1 à 6 nous présenta
avec une musicalité rarement obtenue
dans des chorales d'écoles comprenant
de si jeunes participants, le canon
“Entendez vous sur l'Ormeau”, suivi
par “Marianne s'en va t'au Moulin”, à
trois parties. “Les Deux Compagnons”,
un chant mimé, fut bien apprécié à
juger par les applaudissements.
La chorale de St-Albert a bien exécu-
té son “Pot Pourri”. Vimy présenta
“L'église dans ta vie” et d’une façon
intéressante nous a rendu “Chant de
l'Unité”, “Le petit Japonais”, chant à
deux voix; le “Coucher de soleil” par
‘école St-Thomas a bien terminé la
première partie de ce festival de chant.
L'école Notre-Dame-de-Lourdes ou-
vrit la deuxième partie de ce program-
me varié par une jolie présentation du
chant “Le petit chaperon rouge”. La
chorale de Legal a présenté avec brio
et enthousiasme “Compagnons de mes
vacances” et “Je voudrais un mari”.
Sous l’habile direction de M. Georges
Lavallée, la chorale du grade 3 à 12
de Morinville présenta avec une beauté
artistique et musicale un joli chant à
4 voix “Marin”. Huit filles représentant
l'Académie de l’Assomption nous har-
monisèrent avec perfection au point de
LU
vue de timbre musical, rythme, et gaie-
té, deux chants, “Verte Campagne” et
“Le p'tit negro”. Point remarquable
était la diction expressive et exacte de
ce joli octet. M. Caldwell et sa chorale
de l'école St-Luc nous a émerveillés
et égayés par l'interprétation de l'hymne
“Yictoire”, à trois voix. Leur deuxième
chant “Un p'tit gars qui chante”, é-
tait très apprécié surtout au point de
vue de variété dans le tempo et son
rythme bien prononcé et juste.
Point culminant de ce festival était
la présentation de la chorale invitée
du GColiège St-Jean. Cette chorale
mixte composée des membres de la fa-
culté d'éducation ainsi que des arts
présenta “Mignonne allons soir si Ja
rose” et “Fa una canoza” à quatre
voix. Leur directeur M. Albert LaFran-
ce doit être félicité pour avoir tenu à
garder la belle tradition de chant bien
préparé et exécuté que le public aime
entendre du collège. Nous leurs souhai-
tons bon succès avec leur concert pré-
senté à l'Auditorium au mois d'avril.
En plus d'être un directeur habile,
M. Albert Lafrance, professeur au Col-
lège St-Jean, agit d'une manière com-
pétente le rôle d'adjudicateur. À trois
occasions, il nous donna un commen-
taire élogieux et court à propos de
chaque chorale qui se présenta,
M. Georges Lavallée, président du
Cercle Lacombe de IAEBA nous don-
na une brève allocution d'ouverture et
de bienvenue. M. Lavallée souligna a-
vec emphase la présence de distingués
visiteurs et amis de la chanson fran-
çaise dans les personnes de SE. Mgr
Jordan, omi., le Rév. Père Patoine,
o-m.i., le Rév. Père Lacerte, o.m.i., Son
honneur le juge À. Déchêne, Mme An-
drew Cairns, du consulat Belge, M.
et Mme M. Lavallée, Me et Mme L.
Desrochers, et Mme R. Motut, ainsi
que nombreux curés de paroisses et
principales des écoles participantes.
Sans oublier notre maître de céré-
monie, M. Léonard Rousseau de l’uni-
versité de l'Alberta, qui d’une manière
adroite et expressive a bien présenté
toutes les chorales et leurs directeurs.
Le festival de la chanson française
de 1965 a certainement été un des
meilleurs que nous avons eus depuis
nombre d'années. Souhaitons que cela
continue dans les années à suivre. Aux
membres du Cercle Lacombe, direc-
teurs et directrices de chorale, SIN-
CERES FELICITATIONS. |
Jules Lacoursière
La jeunesse rurale catholique en éveil
Les 19, 20 et 21 février, se réunis-
saient en la Maison de la Madone du
Sanctuaire, Cap-de-la-Madeleine, des
membres du Conseil national et des
équipes diocésaines du mouvement Jeu-
nesse du Nouveau-Brunswick de l'On-
tario et du Québec se sont penchés sur
leur rôle et leurs différentes respon-
sabilités de dirigeants.
Un travail sur les professions a per-
mis une prise de conscience collective
des besoins des différentes classes de
travailleurs. À la suite de ce travail,
deux commissaires ont fait des proposi-
tions à l'assemblée. Les jeunes culti-
vateurs ont proposé une étude sérieuse
sur le mouvement rural pour trouver
des lignes de solution au marasme dans
lequel se trouvent actuellement les
jeunes cultivateurs; les étudiants ont
proposé que la J.R.C. prenne totale-
ment en charge les étudiants du mi-
lieu rural dans:tout ce que fait leur vie.
Ce congrès marquait aussi le lance-
ment de la Semaine Nationale des
Jeunes Ruraux, qui se tiendra du 2 au
neuf mai 1965. La Semaine Nationale
a pour thème, cette année: UNE JEU-
NESSE EN EVEIL. Elle fait suite à
un travail sur l'intégration des jeunes
dans la société, Une jeunesse en éveil,
cela signifie une jeunesse qui sait ce.
qui se passe autour d'elle, une jeunesse
qui a des opinions personnelles sur
la vie actuelle, sur la vie profession-
nelle autant que sur la vie sociale et
politique. Une jeunesse en éveil, cela
signifie aussi une jeunesse qui prend
sa place dans la société, qui sait se
situer aux côtés des autres et avec eux.
Cette semaine donnera lieu, en mai,
à différentes activités où la jeunesse de
la paroisse sera appelée à s’éveiller col-
lectivement et à rencontrer les adultes
pour travailler à leurs côtés à la pro-
motion de leur milieu et de leur ré-
gion. Les quelques cent jeunes pré-
sents à cette réunion, en rapportent des
échanges de vue, des expériences nou-
velles et une confrontation très riches
avec Îles autres,
Le comité national de la J.R.C.
à
A
à
No. 18
OYEZ! OYE?!
Mesdames et Messieurs
samedi, 13 mars
Réunion des membres du Comité qu
Programme de Y'A.E.B. au Collège st.
Jean.
e
dimanche, 14 mars, 8.15 pm.
Bingo par le Club Alouette, pour
aider le Père Gaudet, missionnaire en
Bolivie.
e 0
les 17, 18, 19 ct 20 mars
A YAuditorium du Jubilé, le Light
Opera of Edmonton présentera “The
King and F”, comédie musicale,
dimanche, 28 mars
Soirée variétés présentée par le Club
La Salle. |
e .
samedi, 27 mars, 9h.30 am.
Réunion du Conseil d'administration
de l'AE.B.A. au Collège St-Jean.
+ +
Depuis quelque temps, on parle beau.
coup d'élections générales pour cet
été: observateurs de la scène politique,
journalistes, politiciens, et d’autres en.
core qui aiment s'entendre parler. Le
chef du NDP, T.C. Douglas, qui ne
doit pourtant pas être dans le secret -
des dieux libéraux, a même avancé une
date pour ces élections — le 31 juin, ::
+ +
Nord-ouest d’Edmonton
Soirée des amis
canadiens - français
Répondant à l'invitation qui leur a.
vait été faite par un comité de citoyens
du quartier, une cinquantaine de cou-
ples ont bravé le grand froid et se sont
rencontrés au Rosslyn Community Hall
samedi, le 27 février dernier, Il s’agis- :
sait d’une soirée sociale pour les Ca.
nadiens français du Nord-ouest d'Ed-
monton.
ES
ECS
PEU ee 6
Se ne:
Le Dr Aimé Arès fut un maitre de |
‘ cérémonies accompli et contribua gran-
dement au succès de la soirée, au cours
de laquelle il y eut des jeux de cartes, :
des danses, des chants par la foule, Les:
chansons exécutés par M. et Mme Aimé
Déry et le Dr Arès furent particulière.
ment appréciées. Un excellent goûter |
termina cette soirée et ce goûter avait |
été préparé par Mesdames Jacques Ba-
til et Madeleine Girard, à qui les or
ganisateurs présentent leurs demercie-
ments.
Plusieurs couples étaient venus de
St-Albert et nous remarquions égale-
ment la présence de M. Eugène Trotti-
er et du Dr Stephen Lynch.
Les membres du comité d’organiss-
tion remercient toutes les personnés
présentes et se proposent d'organiser
une autre soirée du même genre al
ET ue ne
cours du printemps. Entre temps, is
tiendront une assemblée générale à
laquelle tous les intéressées seront ;
invités.
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